Y-a-t-il des limites au quoi qu’il en coûte du gouvernement ?
Oui et non.
En fait l’économie est une convention, une série d’accords et de contrats, de règles édictées ou écrites entre Français ou avec nos partenaires européens ou mondiaux.
Nous vivons donc sur une fiction imaginaire qu’il suffit globalement de réécrire et de remplacer par une autre.
En ce sens, il n’y a aucune limite au « quoi qu’il en coûte », il suffit de réécrire les règles que l’on s’impose.
Pourtant, pour pouvoir réécrire ces règles, il faut disposer ce qui est très logique, de la liberté d’action pour le faire.
Je pense que tout le monde comprendra aisément, que celui qui mesure 1.90m sur le terrain peut changer les règles plus facilement, parce qu’il sera plus en mesure de faire accepter son changement que le petit freluquet de 1.60m…
Pour le dire autrement, et lorsque l’on parle d’un Etat, il faut être souverain et puissant pour pouvoir édicter ses propres règles.
Certains, en leurs temps, même quand ils étaient peu puissants, à la tête d’un Etat imaginaire à Londres, avait une « certaine idée de la France ».
Lorsque l’on parle d’un pays, d’une nation, s’en faire une certaine idée peut largement suffire à faire la différence.
Néanmoins, vous aurez compris la logique.
Il n’y a aucune limite au quoi qu’il en coûte français à partir du moment où nous nous faisons une certaine idée de notre pays.
A partir du moment où nous érigeons en loi d’airain les règles européennes et que nous nous couchons devant les europathes ou nos chers amis les Allemands, sans même parler des Américains dont la volonté de poursuivre le démantèlement des industries, notamment militaires, européennes en général et françaises en particulier, alors le quoi qu’il en coûte est très vite limité par les propres chaînes que notre pays se laisse passer autour du cou.
La souveraineté de la France n’est pas une option.
Elle est une obligation pour le bien-être de l’ensemble de sa population.
Le rêve européiste des Etats-Unis d’Europe qui ne peut prendre corps qu’après l’éradication des nations nous mènera tous au désastre, un désastre déjà largement entamé.
Nous ne pourrons affronter cette crise qu’à l’échelon national.
L’Europe va vers des moments très difficiles, car le quoi qu’il en coûte sera limité par la force des choses à partir du moment où il mettra en péril les finances allemandes.
Et nous sommes à ce moment-là.
Pour autant, les « quoi qu’il en coûte » ont toujours un coût. Toujours.
Il n’y a jamais de repas gratuit et tous les actes économiques ont des conséquences plus ou moins désagréables.
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !