Avec l’entrée en vigueur le 1er juillet d’un nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), l’efficacité énergétique des habitations va désormais être valorisée selon deux critères : la consommation primaire d’énergie ainsi que l’empreinte carbone. Cela va rendre plus lisible les solutions pour revaloriser son logement et prendre part à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais cela va également nécessiter des entreprises un type d’accompagnement global et sur mesure, comme le propose Ynergie, afin de répondre à ces nouvelles exigences.
Lutte contre le changement climatique et économies d’énergie via le DPE
La rénovation thermique des bâtiments est devenue un thème privilégié et médiatisé de la lutte contre le réchauffement climatique. Constituant un objectif d’action plus aisément atteignable que d’autres, ce vaste chantier figure sur les divers plans d’investissement pour l’avenir et le pacte vert des économies développées, comme dans le Plan de rénovation énergétique des bâtiments du Plan de Relance français. Pourtant, jusqu’alors, la jungle des certifications et la multiplicité des acteurs sur un marché peu mature ont parfois suscité le flou dans les modalités de réalisation de ces rénovations, retardant leur exécution. Or la lutte contre le changement climatique nécessite ces économies d’énergie directement mesurables.
Avec la mise en place du nouveau DPE, l’estimation du montant moyen des factures énergétiques fera son apparition en 2022, bien mis en évidence. Exprimée en euros, l’information devrait fortement influencer les acheteurs et locataires, puis tous les acteurs en cascade. Cela va directement impliquer l’accélération de la transformation puisque par exemple les logements chauffés au gaz ou au fioul vont baisser en classe et être dévalorisés en toute transparence. D’autres informations figureront sur le document, tel qu’un coût annuel en énergie détaillé dans ses différentes dépenses et un indicateur de déperdition de chaleur due aux défauts d’isolation.
Mais surtout, le DPE sera désormais juridiquement opposable : acheteurs et locataires pourront se retourner contre le vendeur ou le bailleur si le résultat s’avère défavorable lors d’un contre-diagnostic. Face à ces changements, plusieurs constats s’imposent. D’abord, il faut favoriser l’accès à l’information concernant les diverses aides publiques déjà en place. Les dispositifs de CEE et les primes énergies par exemple représentent des avantages financiers conséquents à la fois pour les distributeurs d’énergie et pour les entreprises et particuliers, notamment les bailleurs sociaux. Mais surtout, ces changements réglementaires poussent à un accompagnement de la rénovation tout à la fois global et sur mesure.
Accompagnement tant global que sur mesure du diagnostic et des prestations
Le DPE dans sa nouvelle mouture favorise l’éclaircissement et le contrôle des conditions de rénovation, ainsi que du résultat final. Mais ce contrôle implique des obligations nouvelles pour les entreprises auxquelles le diagnostic pourra être opposé le cas échéant. Plus particulièrement, ces entreprises devront bien surveiller l’ensemble de la chaine pour éviter qu’un partenaire, sous-traitant ou autre, les mettent dans l’embarras. Elles devront également prendre chaque cas individuel pour ce qu’il est dans le détail, pour que le diagnostic soit le plus adapté que possible. L’exigence dès lors est un double accompagnement, global dans ses prestations, et sur mesure dans son diagnostic particulier. Mais d’autres arguments que réglementaires peuvent être avancer pour ce type nouveau d’accompagnement.
D’un côté, l’accompagnement global a pour but de rassembler l’ensemble des expertises pour plus d’efficacité et une plus grande clarté dans celles-ci, dont la technicité rend souvent la compréhension confuse. La prise en charge par un acteur unique du bon déroulement d’un projet pourrait ainsi en toute logique devenir progressivement la norme. Une entreprise comme Ynergie par exemple a déjà opéré ce choix. Le groupe propose d’intervenir sur toutes les phrases du projet avec des solutions de valorisation via les certificats d’économies d’énergie pour le financement, un bureau d’étude spécialisé et des agences qui réalisent les travaux Il s’agit ainsi de passer un paradigme de l’accompagnement par acte (travaux d’isolation d’un côté et changement du système de chauffage de l’autre) à celui d’un accompagnement complet considérant le logement dans son intégralité de la conception à la mise en œuvre.
De l’autre côté, l’accompagnement sur mesure permet de coller au plus près des exigences particulières sans appliquer de formules toute faites. On peut ainsi imaginer un accompagnement individuel par phases : définition des enjeux par une équipe spécialisé pour répondre aux spécificités des locaux, travaux adaptés en conséquence puis valorisation particulière des logements selon les types de travaux. La prestation de service sera de la sorte plus appréciée et recherchée par les clients actuels ou potentiels. La proximité qui se crée peut en outre convaincre les plus récalcitrants par le dialogue qu’elle instaure, notamment chez ceux pour qui ces enjeux de lutte contre les passoires thermiques sont encore lointains.