Une bonne nouvelle sur le front de l’emploi. "Ça va mieux" comme dirait François Hollande. Disons, un tout petit peu mieux.
Après des mois de hausse du chômage, l’Insee assure que le taux de chômage s’est stabilisé au premier trimestre 2016 par rapport au trimestre précédent, et a même légèrement baissé comparé au premier trimestre de l’an dernier.
Une barre symbolique
Désormais, 9,9 % de la population active est sans emploi en métropole (10,2 % si l’on intègre les mauvais chiffres de l’outre-mer).
Au total, l’Insee a comptabilisé, début 2016, 2,845 millions de chômeurs en métropole. Parmi eux, 1,2 million sont des chômeurs de longue durée, qui déclarent chercher un emploi depuis au moins un an. Ils représentent 4,3 % de la population active (+ 0,1 % sur un trimestre comme sur un an).
Inquiétude chez les jeunes
Au premier trimestre, la situation des seniors s’améliore (-0,2 %). En revanche, chez les jeunes, le taux grimpe de 0,3 point, à 24,2 %, soit largement au-dessus de la moyenne de l'Union européenne au premier trimestre 2016 (19,8%).
D'après l'Observatoire des inégalités, le taux de chômage des non diplômés est trois fois plus élevé que celui des personnes qui disposent d’un diplôme niveau bac + 2 (chiffres 2013). La situation est très difficile pour ceux qui sortent du système scolaire sans qualification dans un système qui sur-valorise le diplôme par rapport à l’expérience personnelle.
Entre le 1er trimestre 2015 et le 1e trimestre 2016, le taux de chômage a reculé tant dans l'Union européenne (UE-28: de 10,2% à 9,2%) que dans la zone Euro (ZE19: de 11,7% à 10,7%) selon la définition du Bureau International du Travail.