On ne va pas se le cacher : ce jeudi, c’est journée galère pour tous ou presque. Une fois de plus, des perturbations sont à prévoir dans à peu près tous les secteurs en raison de la mobilisation contre la loi El Khomri, à laquelle se greffent des contestations catégorielles.
Les transports seront particulièrement touchés… mais peut-être pas tant que cela à la RATP, malgré un appel de la CGT. Peu de perturbations sont à prévoir en effet dans Paris intra-muros. La Régie prévoit un trafic normal ou quasi-normal dans les métros, les bus et les tramways. C’est pour le RER B que les choses se compliquent un peu avec entre un train sur trois et trois trains sur quatre selon les lignes.
SNCF, aérien : des difficultés probables
À la SNCF, ce sera un jour de difficultés supplémentaires. Des perturbations sont donc à prévoir, une fois de plus, puisque la CGT, FO et l'Unsa appellent à la grève. La SNCF prévoit six TGV sur dix, quatre Transiliens sur dix, un TER sur deux, et un Intercité sur trois.
Dans le trafic aérien, les choses sont un peu plus complexes. Un mouvement des contrôleurs aériens va perturber quelque peu le ciel aérien cette fin de semaine, à l’appel de l’UGFF-CGT et de l’Usac-CGT pour défendre des revendications catégorielles. De fait, la Direction générale de l'aviation civile appelle les compagnies aériennes à aménager leurs plans de vol au départ à l’arrivée de Paris-Orly.
Nucléaire, carburant : gare aux coupures
Quant à Air France, les vols longs-courriers sont assurés, ainsi que les vols prévus au départ et à l’arrivée de Roissy. Une poignée de vols pourront être retardés ou supprimés au cas par cas.
Autre secteur, celui de l’énergie. La plupart des centrales nucléaires (16 sur 19) connaitront des perturbations ce jeudi suite à un appel de la FNME-CGT — les coupures de courant ne devraient concerner que les services de l’État… et les locaux du Medef. Enfin, les stations-service sont approvisionnés de manière à peu près satisfaisante même si des tensions peuvent exister ici et là.
