Je vous en parle régulièrement depuis le début de la pandémie.
La situation change considérablement les équilibres anciens sur le travail et les relations en entreprise.
Vous n’aurez de ma part aucun jugement dans un sens ou dans l’autre, mais je vais partager des constats.
Ils sont simples.
Certains secteurs payent mal, les conditions de travail y sont difficiles.
Après un an de confinement beaucoup de gens ont remis en cause leur manière de faire, de vivre et de travailler parce qu’ils ont découvert qu’une autre vie était possible pour eux.
Mieux.
Ils ont découvert qu’ils ne voulaient plus forcément de leur vie d’avant.
Je ne parle pas de tout le monde.
Je parle d’un certain nombre.
Démissions en cascade pour les entreprises. Abandons de poste en rase campagne. Changement de vie professionnelle ou familiale. Changement de localisation.
C’est la grande roue de la vie qui tourne plus vite et plus fort que d’habitude.
Et cette évolution crée pour ceux qui cherchent du travail un évidente fenêtre d’opportunité dont il faut être conscient et dont vous pouvez déjà profiter.
Cette fenêtre pourrait être assez courte, alors ne la laissez pas passer !
Recrutements : les intentions d’embauches à un niveau record au quatrième trimestre
« Une étude de Manpower révèle que les besoins en main-d’œuvre vont s’envoler sur les trois derniers mois de l’année.
Jamais les intentions d’embauches n’avaient atteint de tels records. La prévision nette d’emploi (différence entre la part des entreprises qui prévoient d’augmenter leurs effectifs et les entreprises qui prévoient de les diminuer) atteint +37 % sur la période d’octobre à décembre 2021. «Ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré depuis la création du baromètre Manpower Group», détaille l’étude trimestrielle qui existe depuis 2003.
Toutes les branches de l’économie affichent ainsi des intentions d’embauches positives. Au total, «une entreprise sur deux veut augmenter ses effectifs au quatrième trimestre», expliquait ce matin le directeur de Manpower Group France Alain Roumilhac sur BFM Business.» (Source Le Figaro)
Oui, il y a du travail et une véritable fenêtre d’opportunités pour tous les courageux, et comme il y a peu de volontaires à se « bousculer » aux portillons des entreprises, il y a même la possibilité de négocier des émoluments un peu plus élevés que d’habitude.
Alors n’hésitez pas.
En 30 ans, je n’ai pas vu les portes de l’emploi ouvertes en grand très souvent.
Entre 1998 et 2000 nous avons eu deux années très belles et dynamiques d’opportunités liées à la bulle Internet.
Entre 2003 et 2007 nous avons eu 4 années convenables.
Depuis 2007/2008 période qui marque le début de la crise des subprimes, nous avons eu 13 années très difficiles sur le front de l’emploi. Alors autant en profiter tant que vous pouvez.
Evidemment, dans bien des cas, l’inactivité paye autant que l’activité et les surcoûts qu’elle entraîne (garde d’enfants, frais de route/transport, de repas le midi etc…), pourtant c’est à mon sens un mauvais calcul d’agent économique, car Macron l’a déjà presque dit. Le travail doit rapporter plus que l’inactivité. Et si on n’augmente pas les salaires, c’est que l’on va baisser les aides.
Rien ne dit que le niveau des aides se maintienne dans les années à venir, surtout, qu’il faudra payer le coût de la crise sanitaire.
Alors mieux vaut prévoir qu’elles baissent ces aides, et prendre un boulot maintenant tant qu’il y en a et que cela recrute.
Quand l’Etat voudra remettre les gens au boulot, et ce moment-là arrivera plus vite que vous ne croyez, alors ce sera nettement plus difficile puisque la concurrence sera rude.
Quand mon pépé disait qu’un homme averti en valait deux et qu’un homme préparé en valait quatre, il voulait dire que l’art de la réussite, ou à défaut, l’art d’éviter les emmerdes consiste avant tout à … anticiper.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !