Je vous le dis, on ne nous dit pas tout !
Mais je vous le dis à l’oreille, en toute discrétion et d’un air entendu.
Entre les pénuries d’essence chez nos amis anglais, celles de puces partout dans le monde, celles de jouets qui arrivent, sans même parler des bâches.
Je vous ai parlé des bâches ?
Non ?
Allez, je vous livre un petit scoop entre nous.
Il n’y aura bientôt plus de bâches.
En fait il y aura toujours des bâches et des rouleaux de plastique, mais à prix nettement plus élevés. Les bâches de protection pour le sol de la maison à 1 euro c’est bientôt terminé. Mais je ne vous ai rien dit. Sinon tout le monde va se ruer sur les bâches.
Remarquez les bâches on s’en passe… ça ferait un beau slogan, ça.
C’est pas comme le PQ.
Remarquez dans certains pays on s’en passe aussi du PQ. Il ont des jets d’eau (un tuyaux d’arrosage) mais pour vous rincer le postérieur. Lorsque j’avais découvert plus jeune, au cours d’un de ces voyages qui forme la jeunesse dit-on, que l’on se rinçait l’arrière train, j’en était resté pantois et fort embêté au premier usage.
C’est comme tout, on s’y fait.
Ne jetez pas vos derniers bidets, au train où vont les choses, ils vont bientôt reprendre du service.
Bref, côté PQ c’est la panique sur les prix !
Je vous cite ces quelques lignes de cet article de Capital qui revient sur cette actualité brûlante qui concerne le confort de tous les Français.
« Allez-vous devoir bientôt payer plus cher votre papier-toilette ou votre essuie-tout ? C’est bien possible selon Les Echos. Essity, entreprise suédoise spécialisée dans la fabrication de produits d’hygiène et connue pour ses marques Lotus, Okay ou TENA, pousse pour une hausse des prix de ces produits, mais aussi des cotons à démaquiller par exemple. En cause : une hausse des coûts à laquelle elle doit faire face et qu’elle veut amortir.
“La vague est tellement forte que la grande distribution doit accepter de refléter cet impact, et partager l’effort avec nous industriels en prenant à sa charge une partie de la hausse”, fait savoir aux Echos Arnaud Lafleur, le vice-président d’Essity pour la France, la Belgique et l’Italie. Avec le rebond de l’économie dans la foulée de la crise sanitaire, le prix du transport ou de la pâte à papier (+68 % depuis janvier), produit essentiel pour fabriquer du papier-toilette ou de l’essuie-tout notamment, ont fortement augmenté. “Nous devons payer plus cher pour nous assurer d’avoir les stocks suffisants et sécuriser nos approvisionnements”, précise Arnaud Lafleur. »
Il n’y a plus de promotion sur le PQ !
Chaque année j’attends patiemment les mois de promotion sur le papier toilette pour remplir ma cave de ce précieux produit.
Depuis un an, il n’y a plus de promotion.
Lorsque je quitte mon grenier ce qui m’arrive parfois, j’aime bien regarder ce qui se fait, ce qui se vend, ce qui est en promotion et ce qui ne l’est pas…
J’aime bien aussi regarder les variations.
Ce qui était promotionné, ce qui ne l’est plus.
Ce qui manque.
Ce qui était en stock, ce qui ne l’est plus.
Pour anticiper une pénurie, regardez les produits qui ne font plus l’objet d’une promotion.
Il y aura des pénuries de papier toilette, car, les grandes surfaces et les enseignes de la grande distribution vont faire pression sur les fabricants pour avoir les hausses de prix les plus faibles. Elles déréférencent régulièrement des fabricants. C’est pour cela aussi que beaucoup de références sont manquantes.
Mais dans un moment où les prix explosent et où l’inflation est très forte sur tous les produits manufacturés, cette stratégie est de courte vue.
Les prix montent.
Les fabricants ne vendront pas à perte.
Vous irez acheter du papier toilette là où vous en trouverez au prix qu’il faudra parce que vous n’aurez pas le choix.
C’est comme le prix des masques en pleine pandémie, ou celui d’une bouteille d’eau en plein désert.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !