Saviez-vous que 16% des Français ont déjà acheté au moins une oeuvre d’art contemporain ? Incroyable mais vrai, les Français sont de sacrés collectionneurs.
Une étude menée par Opinionway (2017) révèle en effet la collectionnite aiguë que développe la population de l’hexagone.
Toutefois, bien que l’achat d’oeuvres d’art soit une pratique répandue, leur revente semble bien moins l’être, a contrario des vêtements, du mobilier ou encore des voitures où la seconde main est presque devenue un mantra.
Or, les faits sont là : évolution du goût, changement de lieu de vie… les raisons sont nombreuses pour vouloir se défaire de certaines de nos oeuvres qui ne nous correspondent plus et qui dorment chez nous.
Si les raisons ne manquent pas, ce sont sans doute les méthodes de revente qui sont peu adaptées et empêchent les amateurs d’art de se projeter dans la revente.
Quelles sont les options possibles qui s’offrent aux collectionneurs désireux de revendre leurs oeuvres ?
La première est de retourner chez le galeriste chez qui l’oeuvre a été acquise. Toutefois, alors que ce dernier peut faire cette faveur à un collectionneur fidèle en reprenant sa pièce, son intérêt est bien de vendre les oeuvres de ses artistes du moment et non de reprendre des oeuvres dont il s’est déjà séparé et pour lesquelles la revente s’avère financièrement moins avantageuse pour lui. En effet, sa commission est plus importante pour une oeuvre de premier que de second marché. Cette réalité financière est couplée à un autre problème : trouver le futur acquéreur. À part si la pièce est très liquide, la quête d’un nouvel acheteur est souvent assez complexe pour le galeriste qui, de fait, préfère mobiliser ses collectionneurs sur les oeuvres premier marché de son stock.
La seconde, et plus courante, est la vente aux enchères. On pourrait se dire, à raison, qu’elle est idéale puisque le business des maisons de ventes aux enchères repose sur le second marché. C’est toutefois loin d’être aussi simple. En effet, si le commissaire-priseur accepte votre pièce, elle risque d’attendre quelques mois avant son passage en vente. Ne soyez également pas surpris du monceau de paperasse qui vous sera demandé avant, pendant et après la vente. Enfin, bien que votre oeuvre ait été expertisée en fonction de la cote de l’artiste, le commissaire-priseur n’indique que l’estimation de la pièce dans son catalogue et fait partir les enchères à un prix plus bas que cette dernière. Si le jour de la vente les acheteurs ne sont malheureusement pas au rendez-vous, votre oeuvre peut être vendue à un prix bien plus bas que son estimation ou être retirée de la vente si vous avez indiqué un prix de réserve non atteint. Il vous faudra alors attendre quelques années avant de retenter l’aventure de la vente, le temps nécessaire à ce que votre oeuvre puisse reprendre de la valeur aux yeux du marché de l’art. Si par bonheur la vente est conclue, il faudra que l’acheteur ajoute au prix-marteau jusqu’à 40% de commission, une réalité qui freine plus d’un coup de coeur.
Si l’on évite ces intermédiations complexes, quelles solutions restent-ils alors aux collectionneurs ?
La troisième solution repose sur les plateformes de revente entre particuliers. Vous êtes sans doute adeptes de Ebay, du Bon Coin ou encore du sélect Gens de confiance pour la revente de votre canapé usé, alors pourquoi pas pour vos oeuvres ? Bien que ces dernières résolvent le problème de l’intermédiation, elles restent généralistes et le trop plein d’items risque de porter préjudice à votre pièce. Entre le Renault SCENIC de 2012 et le buffet de famille en chêne massif, vos oeuvres vont difficilement trouver leur public. Si par bonheur vous arrivez à vendre votre oeuvre, quel prix demander et comment rassurer l’acheteur sur l’authenticité de la pièce ? Autant de points épineux pour un marché pourtant très sensible à ces preuves de confiance.
Face à ces limites que ne résolvaient pas jusque-là les modèles actuels, nous avons créé Artransfer.
Plateforme de revente et d’échange d’oeuvres d’art contemporain uniquement pour particuliers, Artransfer reprend le meilleur de ces plateformes digitales entre particuliers tout en se dédiant à l’art contemporain. Mise au point par un consultant en économie circulaire et trois expertes du marché de l’art dont une galeriste internationale (Magda Danysz - Danysz Gallery, Paris, Shanghai, Londres) ayant 30 ans de métier, elle assure à ses utilisateurs sécurité, simplicité et qualité. Pour la revente, le vendeur n’a qu’à soumettre son oeuvre sur la plateforme qui est ensuite vérifiée par les experts d’Artransfer. Si elle répond à la ligne éditoriale de la plateforme et que son authenticité est prouvée, l’équipe accepte alors de publier l’oeuvre sur son catalogue et s’occupe de sa mise en valeur. Travail de photos, description de l’oeuvre, de l’artiste, avis de l’expert… Tout est fait pour que la pièce paraisse sous son meilleur jour et trouve acquéreur.
Concernant l’acheteur, sa sécurité est notre priorité. En effet, Artransfer agit en tiers de confiance durant toute la vente : la transaction n’est validée et l’argent envoyé au vendeur que s’il valide la conformité de la pièce à la description qui en était donnée.
En offrant la fluidité d’un Vinted et la qualité d’un Vestiaire Collective, Artransfer semble enfin répondre au besoin des collectionneurs qui ne pouvaient pas revendre facilement leurs oeuvres.
Quel est le prix dans tout ça ? Pour chaque transaction, Artransfer prend 12% de commission (TVA incluse), répartie à parts égales entre le vendeur et l’acheteur. Un pourcentage compétitif qui reste le plus bas du marché si l’on se fie aux concurrents indirects.
Et ce n’est pas tout, la plateforme offre également la possibilité de l’échange ou de la recherche sur-mesure d’oeuvres d’art.
Alors qu’il y a cinq ans revendre ses Louboutin sur Vestiaire Collective paraissait délirant, on ne peut que souhaiter la même démocratisation pour l’art contemporain. C’est du moins notre volonté, convaincus qu’un premier marché sain repose sur un second marché fluide.