Longtemps réservé à une clientèle institutionnelle ou fortunée, le private equity, ou capitaux propres privés en Français, connaît depuis quinze ans environ une croissance significative.
Private Equity : définition
Le private equity se résume à acquérir des parts d’entreprises non cotées sur les marchés financiers. Il s’agit le plus souvent de PME, d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), de start-up ou encore d’entreprises familiales. L’objectif est évidemment de profiter d’une plus-value lors de la revente des titres, généralement après 5 à 10 ans. Le capital investissement s’oppose donc au public equity dont l’objectif est d’acquérir des titres d’entreprises cotées en Bourse. En France des sociétés comme Opale Capital permettent d’accéder à ce type d’investissement.
L’achat de parts de sociétés non cotées est évidemment ouvert aux particuliers. Les sociétés d’investissement (sociétés en capital-risque, holding de participations ou encore Family Office) ainsi que les investisseurs institutionnels (fonds de pension, caisses de retraite, compagnies d’assurance) s'intéressent également au private equity.
Bon à savoir : 2021, l’année de tous les records pour le private equity
Malgré les nombreuses incertitudes, en France, le Capital Investissement a atteint près de 28 milliards en 2021. Les levées de fonds ont également été abondantes avec près de 37 milliards sur un an, soit deux fois plus qu’en 2019.
Quelles sont les opérations de Private Equity ?
Il existe 4 grandes opérations de private equity correspondant aux principales phases de la vie d’une entreprise :
• Le capital-risque ou Venture Capital vise à augmenter les fonds propres d’une entreprise à fort potentiel de croissance. Ce type d’opération concerne principalement les sociétés innovantes en phase de création ou de démarrage. Cette catégorie de private equity offre bien souvent de belles performances mais présente tout de même un risque élevé.
• Le Capital Développement ou Growth Equity permet d’accroître le capital d’une société afin de lui permettre d’assurer sa croissance interne et/ou externe. Cet investissement offre une rentabilité intéressante avec un risque plus maîtrisé.
• Le Capital Retournement est une opération de Private Equity visant à soutenir une entreprise en difficulté. La performance peut être au rendez-vous à condition toutefois de bien en mesurer les risques.
• Le Capital Transmission ou Private Equity Buyout permet à un investisseur d’acquérir les parts d’une société en ayant recours à un prêt. Il pourra ainsi profiter d’un effet de levier. Les gains issus de cette opération peuvent être intéressants alors que le risque apparaît plus limité.
Comment investir en Private Equity ?
L’investissement dans une société non cotée peut être réalisé directement auprès de l’entreprise concernée, via par exemple des plateformes de crowdfunding ou financement participatif. Cette opération en private equity nécessite toutefois une expertise pointue et une parfaite connaissance du marché.
Une autre solution consiste à s’adresser à des fonds d’investissements spécialisés dans ce type d’opération, dont certains proposent des avantages fiscaux. Ces sociétés ont pour vocation à constituer un portefeuille diversifié de parts de sociétés non cotées. On retrouve notamment :
• Les fonds communs de placement à risque (FCPR) ;
• Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ;
• Les fonds d’investissements de proximité (FIP) ;
• Les fonds professionnels de capital-investissement (FPCI).
Enfin, il est possible d’investir dans des sociétés de capital-risque (SCR), spécialisées dans l’acquisition du capital d’entreprises non cotées.
L’investissement en private equity via des sociétés ou des fonds demeure l’option la plus plébiscitée. L’investisseur peut ainsi diversifier son portefeuille et en déléguer entièrement la gestion.
En private equity, les espérances de gain sont réelles à condition toutefois de bien évaluer les risques. C’est pourquoi, le recours à un conseiller en gestion de patrimoine spécialisé dans cette classe d’actifs est indispensable pour profiter pleinement des avantages liés à l’investissement en non-coté.