Depuis plusieurs mois, l'image de marque d'Uber se dégrade. En cause, des cas d'intimidation, de harcèlement sexuel, de sexisme, mais aussi des pratiques déloyales qui détournent les clients du service de véhicule de tourisme avec chauffeur.
Le conseil d'administration d'Uber s'est réuni ce dimanche 11 juin afin de voter les recommandations d'une enquête interne. Le vote a été unanime : il faut donc s'attendre à des changements importants, ce dès ce mardi 13 juin où elles seront présentées aux salariés. Emil Michael, vice-président de la société depuis 2013, est sur la sellette : il pourrait se faire montrer la porte de sortie.
Image toxique
Travis Kalanick, le créateur et directeur général d'Uber, pourrait lui aussi être poussé à prendre du champ. Le conseil d'administration aurait ainsi, selon le New York Times, décidé d'un congé forcé de trois mois pour le turbulent CEO. Les mauvaises pratiques commerciales et l'attitude toxique dénoncée par les salariés sont largement de son fait. Il l'a d'ailleurs reconnu, en demandant « de l'aide » pour revenir sur le droit chemin.
Licenciement de dirigeants
La semaine dernière, Uber licenciait une vingtaine de salariés suite à une enquête interne sur des cas de harcèlement et d'intimidation. Depuis le début de l'année, ce sont une douzaine de dirigeants qui ont quitté la société. Mais Uber doit frapper encore plus fort au vu de l'image très négative dont l'entreprise souffre encore. Et pourquoi pas une mise au vert de Kalanick…