Le Forum Vies Mobiles dévoile une étude qui révèle la volonté des habitants d’Île-de-France de quitter la vie urbaine pour un environnement moins stressant et plus attrayant. De plus en plus de Franciliens sont insatisfaits de la vie dans la région.
Un burnout généralisé, un besoin de changement radical pour les Franciliens
Les habitants d’Île-de-France ne sont plus satisfaits de la vie urbaine et souhaitent partir vers de nouveaux horizons, c’est ce que révèle l’étude réalisée par l'Observatoire Société et consommation pour le think-tank spécialisé dans les questions de mobilité Forum Vies Mobiles, dans le cadre de son projet « Post-Car Île-de-France ». 80% des Franciliens sont ainsi prêts à changer radicalement de lieu et mode de vie. La vie en région parisienne n'est plus aussi attrayante qu'avant et beaucoup ne trouvent plus le confort de vie recherché.
Pour la plupart, ils mettent en cause : le rythme de vie trop stressant (31%), la pollution (16%), des loyers élevés (18%), le climat (13%) et même la mentalité des Franciliens (10%) est un des facteurs de mécontentement. Le cadre de vie est devenu un critère majeur dans l’installation de son foyer et devance parfois même le critère du nombre d’emploi disponible, comme on peut le voir avec la région parisienne et son large choix d’emplois. L’évolution et l'expansion des outils numériques (ordinateur, réseaux sociaux, logiciels), du télétravail, permettent de partir plus facilement tout en conservant son emploi dans la région de l'Île-de-France.
Partir, mais pour aller où ?
Vouloir changer de lieu de vie est devenu une préoccupation commune à 69% des Franciliens et 45% sont prêts à faire leur valise pour quitter l’Île-de-France. Pour certains ce n’est qu’une idée pour d’autres c’est quelque chose qui est sérieusement envisagé, puisque 26% déclarent qu'ils souhaitent réaliser leur ambition d’ici les cinq prochaines années. Mais ce désir de s’exiler en dehors de la région n’est pas le même pour tous les Franciliens. Entre 66% et 67% pour les habitants de la petite et grande couronne (Paris extra-muros) et que 56% pour les Parisiens intra-muros.
Pour certains un changement d’échelle pour quelque chose de plus petit semblerait être prometteur et améliorerait la qualité de vie. Seulement 24% des Franciliens sont prêts à s’exiler complétement de la vie urbaine alors 56% choisiraient une ville de taille moyenne ou une petite ville voire des villages en périphérie d’une ville. Quand on leur pose la question, les régions les plus souvent évoquées comme destinations de prédilection sont la Nouvelle-Aquitaine (17%) et l’Occitanie (19%) puis la Provence-Côte-d ’Azur (13%) l’Auvergne-Rhône-Alpes (10%) et la Bretagne (10%) et 12% souhaiteraient quitter la France pour un autre pays européen.