Le gouvernement veut réaliser des économies. Tout le monde est donc prié de se serrer la ceinture : l’armée, les collectivités. Et les députés, aussi !
Auto-mutilation
Des économies jusqu’au sein de l’Assemblée nationale ! Un certain nombre d'avantages accordés aux députés vont être supprimés. Une décision qui vient d’être prise par… le bureau de l’Assemblée nationale lui-même !
L’objectif de ces coupes budgétaires est de limiter les privilèges accordés traditionnellement aux représentants du peuple, et donc d’instaurer une plus grande égalité entre les citoyens et leurs élus.
Comme le précise Le Figaro, plusieurs changements majeurs vont intervenir : le régime spécial de retraites des parlementaires est terminé, comme l’avait promis Emmanuel Macron durant sa campagne électorale. Il sera donc aligné sur celui des fonctionnaires lambda.
Les indemnités chômage reçues par un député non réélu ou qui ne s'est pas représenté, et qui n’a plus d’emploi, vont baisser. Au lieu de percevoir une allocation dégressive pendant trois ans, ils toucheront, comme tout le monde, l'allocation d'Aide au retour à l'emploi (ARE), soit 57 % de leur ancien salaire journalier pendant 24 à 36 mois.
Une note de ... quoi ?!
Ce n’est pas tout : les députés et leurs conjoints ne profiteront plus de la gratuité dans les transports. Ils ne pourront plus, comme c’est le cas aujourd’hui, se faire rembourser leurs billets de train ni la moitié de leurs billets d’avion (six maximum par an, et pour ceux qui ont élu pendant plus de dix-huit ans).
Les dépenses feront l’objet d’un contrôle accru. Comme n’importe quel salarié d’entreprise, les élus devront notamment justifier leurs dépenses professionnelles par des notes de frais.
Une nouvelle ère !