La ville de Nice vient de trouver une solution pour pallier aux insuffisances de son réseau de transports en commun. Désormais, lorsque les bus s’arrêtent à 20 heures, Uber prend le relai, au tarif fixe de 6 euros.
Uber assurera un service de transport sur les trajets de 13 lignes de bus
Bonne nouvelle pour les Niçois, ville dans laquelle la municipalité n’est pas en mesure de proposer un service de bus après 20 heures : désormais, les chauffeurs d’Uber se substitueront aux transports en commun pour assurer un service de transport entre 20h et 2h30.
Moyennant un tarif fixe de 6 euros, les Niçois peuvent désormais prendre un Uber au départ de 5 stations de la ligne 1 du tramway, ces stations d’où partent en temps normal 13 lignes de bus différentes. Le trajet parcouru dans le cadre de cette offre sera identique à celui des 13 lignes régulières concernées, et les passagers pourront descendre n’importe où sur le parcours. Des trajets en sens inverse sont également proposés, à noter cependant que les déviations ou des prises en charge au pied de l’immeuble ne sont pas possibles.
Un budget de 60 000 euros pour rémunérer Uber et ses chauffeurs
Ce service de substitution fonctionne depuis le 4 juillet 2018 et est réservé aux personnes âgées de 18 ans et plus, en possession d’un abonnement annuel au réseau de transports en commun de la Métropole Nice Côte d’Azur. En d’autres mots, 50 000 Niçois sont potentiellement concernés. Afin de bénéficier de cette offre, les clients de Lignes d’Azur (la régie des transports en commun de Nice Métropole) doivent suivre le lien dans le mail annonçant l’opération. Une fois le formulaire rempli, en ouvrant leur application Uber à partir de 20h et à condition de se trouver dans une zone desservie, ils verront le bouton rond « Lignes d’Azur » à côté des habituels boutons « UberX » et « Uber Black ».
Sans aucun doute, cette offre de transport induit un manque de gagner pour ceux qui la proposent : le tarif normal d’une course Uber sur ces parcours se situe entre 9 et 16 euros. Pour le financer, Uber et Lignes d’Azur ont mis 30 000 euros chacun. Ce partenariat expérimental fonctionnera tant que son budget ne sera pas épuisé.