Le prix du baril de pétrole brut continue sa baisse

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 3 décembre 2018 à 15h33
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@shutter - © Economie Matin
50 $A New York, le prix du baril de pétrole brut n'est pas loin de la barre symbolique des 50 dollars.

Difficile de ne pas se réjouir de cette nouvelle en pleine crise des Gilets Jaunes, en France. Le prix du baril de pétrole brut n'en finit pas de chuter. Sur le seul mois de novembre, il a perdu près de 22 % sur le mois de novembre.

Le Qatar produit 2 millions de baril de pétrole par jour

Les marchés au secours d'Emmanuel Macron ? On peut sourire, mais dans les faits, une baisse aussi rapide du prix du baril de pétrole brut est assez inédite. Désormais, le baril de brent est installé sous la barre des 60 dollars à Londres, et il flirte avec les 50 dollars à Londres.

Cette baisse continue depuis plusieurs semaines du prix du pétrole brut devrait se retrouver prochainement à la pompe, en France. Elle pourrait faire perdre entre 3 et 5 centimes au super sans plomb et au diesel d'ici la mi-décembre. Et cette baisse pourrait durer, voire, être amplifiée. En effet, à quelques jours de la réunion des pays producteurs de pétrole réunis au sein de l'OPEP, qui représentent désormais moins de la moitié de la production mondiale, un de ses membres le Qatar, a fait défection.

Les prix du pétrole devraient continuer à baisser

Or, l'OPEP doit se réunir à Vienne, en Autriche, jeudi et vendredi prochain. Une réunion destinée à enrayer la baisse des cours, en procédant à une réduction du volume de barils proposés sur les marchés mondiaux. Mais avec le départ du Qatar, ce sont quelques deux millions de barils de pétrole/jour qui échappent au "contrôle" de l'OPEP, et donc, à son influence sur les marchés.

Quant on sait que l'Arabie Saoudite (11 milions de barils/jour) a rompu l'été dernier ses relations diplomatiques avec le Qatar, on comprend mieux que le petit émirat ne souhaite pas se soumettre aux désideratas saoudiens, l'Arabie étant le plus gros producteur de pétrole au sein de l'OPEP...

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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