Difficile de ne pas se réjouir de cette nouvelle en pleine crise des Gilets Jaunes, en France. Le prix du baril de pétrole brut n'en finit pas de chuter. Sur le seul mois de novembre, il a perdu près de 22 % sur le mois de novembre.
Le Qatar produit 2 millions de baril de pétrole par jour
Les marchés au secours d'Emmanuel Macron ? On peut sourire, mais dans les faits, une baisse aussi rapide du prix du baril de pétrole brut est assez inédite. Désormais, le baril de brent est installé sous la barre des 60 dollars à Londres, et il flirte avec les 50 dollars à Londres.
Cette baisse continue depuis plusieurs semaines du prix du pétrole brut devrait se retrouver prochainement à la pompe, en France. Elle pourrait faire perdre entre 3 et 5 centimes au super sans plomb et au diesel d'ici la mi-décembre. Et cette baisse pourrait durer, voire, être amplifiée. En effet, à quelques jours de la réunion des pays producteurs de pétrole réunis au sein de l'OPEP, qui représentent désormais moins de la moitié de la production mondiale, un de ses membres le Qatar, a fait défection.
Les prix du pétrole devraient continuer à baisser
Or, l'OPEP doit se réunir à Vienne, en Autriche, jeudi et vendredi prochain. Une réunion destinée à enrayer la baisse des cours, en procédant à une réduction du volume de barils proposés sur les marchés mondiaux. Mais avec le départ du Qatar, ce sont quelques deux millions de barils de pétrole/jour qui échappent au "contrôle" de l'OPEP, et donc, à son influence sur les marchés.
Quant on sait que l'Arabie Saoudite (11 milions de barils/jour) a rompu l'été dernier ses relations diplomatiques avec le Qatar, on comprend mieux que le petit émirat ne souhaite pas se soumettre aux désideratas saoudiens, l'Arabie étant le plus gros producteur de pétrole au sein de l'OPEP...