Le nouveau mandat de Carlos Ghosn vient d’être validé par le conseil d’administration de Renault. Carlos Ghosn reste aux commandes du groupe, mais son salaire va diminuer.
Carlos Ghosn reconduit à la tête de l'Alliance Renault-Nissan
Carlos Ghosn reste à la tête de Renault, mais fait des concessions quant à sa rémunération. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que le nouveau mandat du PDG de la marque au losange venait d’être validé par le conseil d’administration de Renault. Carlos Ghosn a ainsi pu choisir son numéro deux, mais surtout, entériner une baisse de sa rémunération de 30 %.
Détenant environ 15 % du capital du constructeur automobile, et 22 % de droits de vote au conseil d’administration, l’Etat a voté en faveur de cette diminution de salaire. Un sujet délicat au sein du groupe Renault, et qui avait déjà provoqué par le passé des conflits en interne, mais également dans les relations entre Carlos Ghosn lui-même et les pouvoirs publics.
Un salaire annuel de plus de cinq millions d'euros
C’est la première fois que les pouvoirs publics ne s’opposent pas à une rémunération de Carlos Ghosn. Pas plus tard que l’an dernier, l’Etat s’était ainsi opposé à une résolution portant sur la rémunération du patron du constructeur automobile. Une résolution qui fixait le salaire annuel de Carlos Ghosn à 7,25 millions d’euros. Un salaire qui plafonnera désormais à plus de cinq millions d’euros.
Ces derniers ont néanmoins choisi de maintenir le patron à sa place. Le but de l’Etat est de s’appuyer sur Carlos Ghosn afin de consolider l’alliance bâtie entre Renault et Nissan. Une alliance qui a permis à cette entité de devenir le premier constructeur automobile mondial. Un rang que l’Etat espère bien conserver en tant qu’actionnaire public principal de la marque au losange.