L’agriculture biologique gagne du terrain en France. L’agence Bio, une plateforme nationale d'information et d'actions pour le développement de l'agriculture biologique en France, souligne ainsi son « essor et son dynamisme » !
De plus en plus de champs convertis à l'agriculture biologique
On compte 53 940 exploitations agricoles et entreprises engagées dans le bio au 31 décembre 2017, soit une augmentation de 14,5% par rapport à 2016. Les surfaces cultivées selon le mode biologique sont estimées à 1,77 millions d’hectares en 2017 (+ 15% en un an) avec près de 520 000 hectares en conversion. Ainsi, 6,5 % de la surface agricole utile des exploitations est cultivée selon le mode de production biologique.
Ces chiffres, jugés « excellents » par l’agence, sont portés par une consommation des produits biologiques qui ne cesse de se renforcer. En effet, en 2017, le marché des produits alimentaires biologiques dépasse 8 milliards d’euros, incluant la restauration hors domicile, soit une augmentation de plus de 16% par rapport à 2016. Le secteur bio demeure le facteur de croissance majeur du secteur alimentaire.
Les produits bios dotés d'un "meilleur goût" selon les consommateurs
85% de nos concitoyens estiment important de développer l’agriculture biologique, d’abord parce qu’elle contribue à préserver l’environnement (91%) et qu’elle est meilleure pour la santé (89%). Ensuite parce que les produits qui en sont issus sont plus naturels, sans produits chimiques de synthèse (88%), que leurs qualités nutritionnelles sont mieux préservées (81%) et autre point fort, que les produits ont un meilleur goût (73%). Enfin parce que le bio est source d’emploi (75%).
Le bio a donc le vent en poupe ! Lors de la clôture des Etats Généraux, le Premier Ministre a d’ailleurs annoncé un prochain programme en faveur du développement de l’agriculture biologique, fixant un objectif de 15% de surface agricole utile en 2022. Il a également confirmé l’engagement de 50% de produits « bio, d’autres signes de qualité ou locaux » en restauration collective.