Votre maison de vacances risque de vous coûter bien plus cher. Les communes vont pouvoir augmenter la taxe d’habitation, sur ces biens immobiliers.
Une hausse possible jusqu'à 60 %
Gare à la douloureuse ! La taxe d’habitation de certaines résidences secondaires pourrait augmenter prochainement. Liberté est donnée en effet aux communes où l’offre de logements est inférieure à la demande, où les prix de l’immobilier sont élevés, et où les loyers sont encore trop onéreux, d’augmenter le montant de la taxe d’habitation au titre de l’imposition 2017.
Encadrées légalement, ces hypothétiques hausses de la taxe d’habitation seront comprises entre 5 % et 60 %. Jusqu’à présent, ces hausses étaient possibles jusqu’à 20 % mais les choses viennent de changer. Aussi certains propriétaires risquent de tirer la langue au vue de leur prochain avis d’imposition. Une manière pour les communes de compenser la baisse de leurs recettes, liée aux exonérations de la taxe d’habitation pour les locataires, prévues pour 2020.
Des exonérations possibles
Certaines villes ont sauté sur la possibilité, et viennent d’augmenter leur taxe d’habitation sur les résidences secondaires. A l’image de Paris, Bordeaux et Nice qui ont voté la majoration maximale, à hauteur de 60 %. Ou encore à l’image de la cité balnéaire basque, Saint-Jean-de-Luz, qui vient de faire passer l’augmentation de sa taxe d’habitation de 20 à 40 %. D’autres villes pourraient s’engouffrer par la suite dans la brèche.
Heureusement, il existe pour les propriétaires plusieurs possibilités pour s’exonérer d’un tel coup de massue fiscal. Ainsi, si un propriétaire est obligé de résider dans un lieu différent de celui de sa résidence principale pour raison professionnelle, s’il conserve sa résidence principale mais doit être hébergé longuement dans un établissement de soins, ou s’il ne peut pas affecter sa résidence secondaire en logement principal pour cause de travaux imposés par la commune, alors il pourra échapper à cette nouvelle hausse de la taxe d’habitation.