La prolifération quelque peu anarchique des vélos, trottinettes et scooters disponibles en libre service dans les rues de Paris ne fait pas les affaires de la mairie. La ville va mettre en place une redevance.
La mairie de Paris ne veut pas attendre l’examen de la loi d’orientation (LOM) sur les mobilités pour agir. Le texte a déjà pris beaucoup de retard et la ville veut agir au plus vite. C’est pourquoi le projet de redevance sur les véhicules en « free floating » (libre service et Sansa station d’attache) sera effective d’ici quelques semaines, après le prochain Conseil de Paris qui se tiendra au début du mois d’avril. Cette redevance s’appliquera à tous les opérateurs qui viendront s’installer à Paris, a expliqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint.
Prolifération sur les trottoirs
Le fruit de cette redevance financera la création de points de stationnement, des emplacements qui rendront à terme obligatoire le stationnement sur ces zones dédiées. Les utilisateurs qui continueraient de se garer n’importe où de manière sauvage pourront être verbalisés, et les véhicules enlevés. De quoi pousser les usagers à davantage de civisme. Ce d’autant que les opérateurs auront sans doute à cœur de faire un travail de pédagogie auprès de leurs clients.
Du temps pour les emplacements
Jean-Louis Missika, adjoint à l'Urbanisme, a convenu que la création de ces emplacements demandera du temps. Mais l’objectif est de faire en sorte que les zones de stationnement soient séparées de 150 mètres seulement, soit une minute et demie de marche encore chacune d’entre elles. Il sera dès lors malvenu de laisser traîner une trottinette en dehors de ces emplacements.