Aéronautique : les résultats d’Airbus décollent, l’A380 reste au sol

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 30 juillet 2014 à 8h32

Airbus Group se porte bien. Le constructeur aéronautique a publié mercredi 30 juillet des résultats encourageants pour une année 2014 marquée par de nombreuses commandes. Pourtant, l’A380, le gros porteur de la marque, a toujours du mal à séduire les compagnies aériennes.

Une réorganisation bénéfique au constructeur aéronautique ?

Airbus réalise un chiffre d'affaires en hausse de 6 % pour 2014

Depuis la restructuration d’Airbus, ses résultats opérationnels se portent bien. En témoigne les chiffres publiés mercredi 30 juillet par le groupe. Le bénéfice du groupe est en hausse de 50 % à 1,14 milliard d’euros. Quant au chiffre d’affaire, il progresse de 6 % à 2,72 milliards d’euros. Des chiffres qui valident les estimations du constructeur pour l’année 2014. Des résultats qui confirment également la bonne santé de la principale filiale du groupe, Airbus.

L'A380 peine à convaincre les compagnies aériennes

Pourtant dans ce tableau idyllique, une zone d’ombre persiste. A savoir le super jumbo, gros porteur de la marque, l’A380. Alors qu’Airbus a enchaîné les commandes cette année, aucune compagnie n’a semble-t-il jeté son dévolu sur cet appareil. Les raisons d’un tel dédain pour l’avion sont aujourd’hui le prix de l’appareil, trop élevé dans un contexte économique morose.

A380 : 1,5 milliard d'euros pour le plus gros porteur au monde

Il faut en effet débourser plus de deux milliards de dollars, soit près de 1,5 milliard d’euros, pour s’offrir cet appareil qui est pourtant l’avion le plus économique, rapporté à son nombre de passagers. Pour l’instant seules quelques compagnies du Golfe et asiatiques ont été séduites par ce monstre ailé. Les compagnies occidentales semblent lui préférer pour l’instant le renouvellement de leur flotte actuelle, et non pas le changement d’appareils.

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Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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