Le Mondial 2014 de football est à peine achevé que l’on parle déjà du prochain. Ce dernier se déroulera normalement au Qatar, en 2022. Les travaux d’aménagement ont débuté. Et l’on apprend que le pays organisateur paie ses ouvriers une misère.
A chaque Mondial ses scandales !
Mondial 2022 : le Qatar paie ses ouvriers 57 centimes d'euro de l'heure
Vous vous plaignez de travailler trop ? Vous n’avez encore rien vu ! L’édition britannique du Guardian a révélé mercredi 30 juillet que le Qatar paierait ses ouvriers oeuvrant sur la construction du stade Al-Wakrah 57 centimes d’euro… de l’heure ! Un salaire de misère pour des employés qui travailleraient jusqu’à 30 jours par mois. Le stade en question accueillera des matches de la prochaine Coupe du Monde, en 2022, qui doit normalement se dérouler au Qatar.
Qatar : les passeports des ouvriers retirés
A huit ans du début de la rencontre sportive, des scandales éclaboussent déjà le pays organisateur, peu réputé pour son respect des droits des travailleurs. Citant des ouvriers du chantier, le Guardian indique également que les passeports de ces derniers leur auraient été retirés. Un scandale quand on sait que le Qatar a signé en février dernier une charte protégeant les ouvriers sur les chantiers des stades.
Mondial 2022 : le Qatar subit de nombreuses critiques
Pourtant une telle information n’étonne guère. Depuis l’attribution du Mondial au Qatar en 2010, le pays fait l’objet de nombreuses critiques de la part d’organisation des droits de l’Homme et de la part de syndicats, dénonçant le sort réservé aux ouvriers étrangers dans ce pays. Derrière l’organisation de manifestations sportives, et la liesse qu’elles peuvent déclencher, se cachent de plus en plus de scandales et d’histoires sordides de la sorte. Le Brésil y a eu droit. Même chose pour les Jeux olympiques d’hiver, à Sotchi, en février dernier, où l’on apprenait que tous les ouvriers ayant oeuvré à l’aménagement du site n’avaient pas été payés…