Le contexte économique est difficile, et chaque administration doit participer à la réduction du déficit public. C’est ainsi que le conseil d’administration de la Caisse nationale d’Assurance maladie a validé jeudi 31 juillet la suppression de 4 490 postes d’ici à 2017. Les syndicats s’y opposent.
L’Assurance maladie va devoir se serrer la ceinture.
Le conseil d'administration de l'Assurance-maladie vote pour la suppression de 4 490 postes
Le conseil d’administration de l’organisme gestionnaire de la couverture santé en France a donné son autorisation pour poursuivre les suppression de postes dans ses effectifs. Ainsi, ce sont pas moins de 4 490 postes de fonctionnaires qui devraient être supprimés d’ici à 2017. Quinze administrateurs ont donné leur aval dont le Medef et la CGPME. Treize ont voté contre dont la CGT, FO et CFE-CGC. Sept se sont abstenus parmi lesquels la CFDT et la CFTC.
Caisse nationale d'assurance maladie : 9 600 départs à la retraite d'ici 2017
Ces suppressions de postes, ou plutôt ce non-renouvellement d’effectifs, correspond à un calcul bien précis. D’ici 2017, l’Assurance maladie a envisagé 9 600 départs à la retraite. Or la convention d’objectifs et de gestion prévoit un taux de remplacement de 53 %. Ainsi, 5 110 recrutements seront effectués sur la période, mais 4 490 départs ne seront pas remplacés.
Les syndicats critiquent la politique d'austérité
Une décision qui n’a pas plu à certains syndicats qui n’ont pas hésité à dénoncer des "politiques d’austérité" et le risque que l’Assurance maladie ne puisse plus répondre à ses missions principales, "asphyxiée" par les dossiers, comme le déplore Force ouvrière. A noter que la CNAM n’est pas la seule à pâtir des suppressions de postes. La Caisse nationale d’Assurance vieillesse devrait également être touchée.