Les clients qui ont la mauvaise habitude de se présenter avec du retard au point de prise en charge d'un Uber se verront facturer leur retard, a prévenu la société de location de véhicule de tourisme avec chauffeur.
Dans un e-mail envoyé ce jeudi par Uber, l'entreprise annonce la couleur : en cas de retard, il faudra payer un peu plus cher sa course. « Pour toutes les fois où vous n'étiez pas prêt(e), où vous attendiez l'ascenseur, où vous finissiez votre verre… toutes ces fois où vos chauffeurs ont attendu », justifie Uber, qui lance donc une « fonctionnalité » baptisée Temps d'attente facturé. Dans le détail, au-delà de 4 minutes d'attente, le chauffeur facturera 0,75 euro par minute supplémentaire pour les services Van et Berline, et 0,40 euro par minute d'attente en plus pour UberX.
Mesure de justice
« Parce qu'on a tous la mauvaise habitude d'être en retard », poursuit l'entreprise dans un clin d'œil. La principale raison avancée par Uber tombe sous le sens : « C'est plus juste pour les chauffeurs et on évite les annulations dues au temps d'attente trop important ». Cette mesure avait été mise en place aux États-Unis il y a deux ans, c'est désormais au tour des retardataires français d'y faire face. Uber a donné plus de précisions au Parisien : il s'agit d'une part d'optimiser la rentabilité des chauffeurs.
Fidéliser les chauffeurs
Uber a besoin de fidéliser ses chauffeurs, alors que l'entreprise est repartie à la reconquête de ceux qui contribuent à la bonne fortune de la société. Et puis ce dispositif est mis en place pour « répondre à la demande des clients (notamment clientèle d’affaires) de voir le chauffeur les attendre un peu plus longtemps en encourageant la réalisation de la course ». Les chauffeurs bénéficieront d'une petite indemnisation en cas de retard.
