Air France a annoncé un plan de départs volontaires, la première de l'ère Ben Smith. La compagnie aérienne envisage ainsi de supprimer 465 des 3 200 postes du réseau intérieur.
Air France envisage de supprimer 15% de ses lignes intra-nationales
Air France veut, à tout prix, faire des économies, même si pour ce faire, la compagnie aérienne doit supprimer 15% de ses lignes intra-nationales. La direction d’Air France explique son choix : ces lignes auraient fait perdre 189 millions d’euros à la compagnie française.
Principalement impactées, les lignes Paris-Agen, Paris-Quimper ou encore Paris-La Rochelle. Mais aussi les vols directs entre Toulouse et Caen, et Montpellier-Nantes. Au final, cela signifie que qu'il sera de plus en plus difficile de rejoindre deux villes françaises hors Paris) sans être obligé de passer par la capitale.
465 salariés au sol se verront proposer un départ volontaire
Dans ses annonces, Air France prévoit également de se séparer de 465 des 3 200 salariés au sol. Parmi eux, une centaine dans les aéroports corses, 63 à Paris-Orly ou encore Marseille et 39 à l’aéroport Nice-Côte d’Azur se verront proposer un départ volontaire. Les syndicats, remontés, ont du mal à digérer la nouvelle. Et si une nouvelle crise sociale éclatait ?
Il s'agit de la première vague de départs de l’ère Smith. Pour rappel, le Canadien a été nommé directeur général, pendant l’été 2018. Selon un syndicaliste, cité par Le Monde, les escales du sud et de l’est de la France seraient déficitaires. Air France paie donc le prix fort de la concurrence féroce des compagnies à bas coûts comme easyJet, mais aussi par les TGV de la SNCF. Le qoutidien évoque même un déficit de 170 millions d’euros en 2018 pour le court-courrier. Et le syndicaliste estime qu’Air France n’a plus les moyens « d’acheter la paix sociale, comme elle l’a fait à un moment ».