Nouvelle année, nouvelle dose d’impôts divers et variés que les Français payent pour financer l’État. L’association Contribuables Associés a donc dévoilé, comme à son habitude, le célèbre « jour de libération fiscale », cette journée à partir de laquelle les Français travaillent pour eux. Plus précisément, c’est le jour où la création de richesse comble les dépenses publiques.
56 % du PIB de la France finit en dépenses publiques
C’est uen des grandes critiques qui est régulièrement faite à la France : le niveau des dépenses publiques est trop élevé. Selon l’OCDE, chaque année près de 56 % du PIB du pays, soit de la richesse créée en un an, finance les dépenses publiques. Il ne reste donc que 44 % du PIB pour les Français eux-mêmes.
Naturellement, il ne faut pas oublier que les dépenses publiques comprennent, par exemple, les écoles et Universités (quasiment gratuites en France), la Sécurité Sociale, les retraites… Ce n’est donc pas comme si les Français n’y retrouvaient pas en partie leur compte. Mais la question se pose : la France a-t-elle réellement besoin de dépenser autant en dépenses publiques ? L’Hexagone est en effet le champion de cette dépense devant la Finlande.
Le jour de libération fiscale tombe le 24 juillet 2017
En ce basant sur ce calcul, l’association Contribuables Associés a facilement établi que le jour de libération fiscale tombe, cette année 2017, le 24 juillet. Durant 205 jours, donc, la richesse créée par les Français a permis de couvrir la dépense publique. Le reste leur permettra de couvrir leurs dépenses personnelles.
« Seule la réduction des dépenses publiques permettra une véritable baisse des impôts, une diminution de l’endettement et le retour de l’emploi en France ! » estime Eudes Beaufreton, président de Contribuables Associés.