They are back. Après une année 2016 en berne, à cause notamment des attentats survenus dans l’Hexagone, le tourisme reprend des couleurs.
Le cap des 90 ?
La France pourrait accueillir cette année sur son territoire pas moins de 88 voire 89 millions de touristes, contre seulement 82,5 millions de voyageurs ayant visité l’une ou l’autre des merveilles de notre pays en 2016.
« Nous observons en juillet une forte hausse de la fréquentation à Paris, sur la Côte d'Azur et en Bretagne par rapport à l'an dernier », se réjouit Didier Arino, directeur général du cabinet d'études Protourisme, dans Le Figaro.
Parmi les touristes qui reviennent, des Japonais, Brésiliens, Russes et Américains.
Encore faut-il espérer que la météo soit bonne pendant le mois d’août et qu’aucune attaque terroriste ne survienne, faisant immanquablement fuir les touristes étrangers.
Pousser les touristes à la dépense
Pour atteindre l’objectif de 100 millions de touristes accueillis d’ici 2020, il va tout de même falloir mettre les bouchées doubles, comme le veut le Premier ministre qui a présenté un plan d'action.
Par exemple en diversifiant les régions prisées des vacanciers en goguette : car le problème pour l’heure, c’est que 90 % des touristes qui viennent en France vont en Île-de-France, en région Paca, ou en région Rhône-Alpes à la montagne en hiver.
Mais aussi en proposant aux touristes davantage de moyens de dépenser leur argent : car on le sait depuis longtemps déjà, les touristes en France dépensent moins que dans d’autres pays.
Ainsi si nous sommes la première destination touristique mondiale, nous ne sommes que 53ème, en termes de dépenses, avec à peine plus de 550 € dépensés par touriste pendant son séjour.
Sacs Vuitton, tours en montgolfière au-dessus des calanques, dîner aux chandelles au sommet de la Tour Eiffel : il faut imaginer des formules permettant à ceux qui le peuvent de dépenser leurs picaillons !