Le gouvernement français doit rembourser sa dette : il a va pour ce faire effectuer des économies au sein du projet de loi de Finances 2020. Parmi les réformes concernées, celle de l'aide au logement, mai aussi de l'assurance chômage.
Réduire la dette le leit motiv de Macron
L'Etat français est endetté. Rien de nouveau vous me direz ? Effectivement ! Depuis son élection en mai 2017, le président de la République, Emmanuel Macron, affirme vouloir tout mettre en oeuvre pour réduire la dette significativement d'ici la fin de son mandat. Pour passer des paroles aux actes, il a mis en place le projet de loi de Finances 2020 qui prévoit des économies. Et le soir des élections européennes, il est suivi du Premier ministre, Edouard Philippe qui se dit « à pied d'oeuvre pour poursuivre le projet du président et de la majorité ».
Afin de diminuer la dette d'encore 2% en 2020, tout en finançant la réindexation des petites retraites et la baisse de l'impôt sur le revenu, quelques sacrifices sont bel et bien nécessaires. Les premières économies du gouvernement devraient être réalisées sur l'aide pour le logement (APL) et lors de la réforme de l'audiovisuel public. La première doit faire économiser 1 milliard d'euros et la seconde 50 à 100 millions d'euros.
La réforme de l'assurance-chômage devrait permettre d'économiser 1 milliard d'euros en 2020
Mais avec la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a revu ses objectifs à la baisse. Et dans Les Echos, un proche du dossier avoue : « La situation a changé par rapport à 2017, et on sent que les égoïsmes ministériels sont à nouveau très forts pour obtenir plus de crédits ». En revanche, une chose est sûre : la réforme complète de l'assurance-chômage devrait permettre à l'État français d'économiser au minimum 1 milliard d'euros en 2020.
De même, selon le quotidien économique, « le logement devrait à nouveau être mis à contribution », notamment via la réforme du financement des HLM qui doit encore permettre de dégager de 300 à 350 millions d'euros de marges financières. Et ce n'est pas tout : la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires renflouera également les caisses de l'État. Enfin, la suppression de niches fiscales, ou encore celles sur le gazole non-routier et le mécénat d'entreprises.