Posséder une voiture en France coûte de plus en plus cher et certains renoncent à leurs loisirs pour s'offrir un véhicule, indipensable pour 73% des personnes interrogées.
Le budget auto des Français augmente et plombe certains ménages français, selon l’étude barométrique annuelle Les Français et l’automobile, réalisée par le cabinet Kantar pour le compte du site spécialiste Aramisauto.
Si elle est indispensable pour plus de 70% des Français, la voiture coûte cher
Premier constat, la voiture est jugée indispensable par 73% de la population. Mais dans le même temps, 88% des 1 000 personnes interrogées déclarent surveiller de très près les dépenses liées à leur véhicule. Et pour cause, ce serait l'un des postes les plus importants avec le logement et l'alimentation, selon l'Insee. Pour rappel, le budget de l’automobiliste a augmenté jusqu'à 12,7% en 2018 d’après le baromètre annuel de l'Automobile Club Association, quand l’inflation s’établissait à 1,8%.
Si les citadins peuvent plus facilement s'en passer, dans les zones périurbaines et rurales, dépourvues de transports en commun, le véhicule personnel est considéré comme indispensable par, respectivement, 87% et 95% des habitants. Et cette dépendance a des conséquences. Avec la hausse des frais liés à la voiture (carburant, entretien, contrôle technique) 50% des sondés doivent changer leurs habitudes et parfois renoncer à leurs trajets. D'autres automobilistes tenteront d'en limiter au maximum le kilométrage.
29% renoncent aux loisirs pour s'offrir une voiture
Quant à l'achat d'un véhicule, là aussi, pour certains les efforts sont grands : 29% avouent avoir dû réduire leurs loisirs, leurs sorties, et les achats de vêtements, Si 51% expliquent descendre en gamme pour pouvoir s’offrir ce "luxe", 38% optent pour une occasion récente. Enfin, 44% envisagent le low-cost comme une Dacia.
Au final, la prime à la conversion, mise en place en 2018, est donc considérée comme une aide financière très appréciée pour ceux qui veulent choisir un nouveau véhicule plus respectueux de l’environnement. Selon le cofondateur d’Aramisauto, Guillaume Paoli, « C’est un vrai succès, et un vrai engagement financier » : 11% des ventes du site sont liées à la prime à la conversion dont 88% concernent des ménages non imposables.