La loi Thévenoud (du nom du célèbre député atteint de phobie administrative, qui était en charge d'un rapport sur le marché du taxi et des VTC) va-t-elle changer quelque chose au secteur ? Probablement non.
Les VTC continueront à marauder à la recherche des clients, mais surtout à être contactés via des applications mobiles publiées depuis l'étranger, qui n'ont pas à se conformer à la loi française, extraterritorialité d'Internet oblige. Et les taxis seront toujours trop peu nombreux dans les grandes villes, en particulier à Paris, pour répondre à l'ensemble de la demande des clients. Conséquence, les sociétés de VTC continuent à susciter des vocations, quand les chauffeurs ne se mettent pas tout simplement à leur compte.
En travaillant évidemment plus que 35 heures par semaine, on peut gagner rapidement 5000 euros par mois. Salarié d'une entreprise de VTC, Pierre raconte à Rue 89 qu'il gagne 3460 euros par mois
D'autres métiers sont possibles au sein des VTC, à commencer par ces métiers du back-office qui mettent en relation clients et voitures, comme par exemple sur cette offre d'emploi proposée par Urban Driver, un des leaders du secteur.