Le 31 octobre les Etats-Unis et le Canada se transforment : les rêves d'Amérique deviennent littéralement un cauchemar pour l'une des fêtes les plus prisées par les jeunes. Il s'agit bien entendu de la fête d'Halloween, propre à tous excès autant chez les petits que chez les adultes. Mais en France ce n'est pas la même histoire.
Halloween : un business juteux pour les commerces américains
La période d'Halloween est un peu Noël avant l'heure pour les commerçants des Etats-Unis et du Canada. Dès la fin du mois de septembre les vitrines se transforment et laissent apparaître les citrouilles, les squelettes et les têtes de mort. Il faut dire que là-bas cette période rapporte quelques 7,4 milliards de dollars de chiffre d'affaires.
Les décorations de la maison sont de la partie, bien entendu, mais les bonbons pour les enfants ou encore les déguisements d'Halloween (qui désormais mélangent déguisement d'horreur pur et dur allant jusqu'au détail des lentilles de contact pour halloween à des choses plus humoristiques) auront leur part.
Du coup les magasins s'en frottent les mains... sauf en France où la fête n'a pas vraiment pris.
Halloween : une fête snobée par les Français
En France le grand moment d'Halloween a été au début des années 2000 : voyant le succès que les commerçants américains connaissaient à cette période les commerçants français ont voulu faire de même. Ils espéraient peut-être voir une dépense moyenne par jeune de près de 80 euros comme en Amérique où, selon un sondage, 87 dollars par personne seront dépensés en déguisement.
Mais il n'en fut rien : malgré un petit succès la fête a été rapidement abandonnée. Si certaines soirées sont organisées pour l'occasion, en discothèque ou par les campus universitaires, la grande majorité des amateurs de cette soirée fera quelque chose chez elle. Un un film d'horreur loué en VOD, quelques amis et de quoi grignoter et voilà que la soirée a de quoi être un succès.
Au grand dam des commerçants...