Les inégalités de richesse, loin de se contracter, continuent d'être bien présentes dans le monde selon le dernier rapport de Crédit Suisse sur la richesse mondiale et les célèbres 1%. Désormais ces 1% détiennent 50% de la richesse globale du monde... Un seuil qui a été dépassé un an avant ce qu'avait prévu le rapport Oxfam de 2015.
Qui fait partie des 1% les plus riches ?
Le rapport Oxfam de début 2015 annonçait que 50% de la richesse mondiale aurait été détenue par les 1% les plus riches en 2016. Selon Crédit Suisse c'est déjà le cas. Et pour être dans les 1% les plus riches du monde il ne faut pas forcément être milliardaire : il suffit d'avoir un patrimoine de 666 546 euros. Crédit Suisse définit par richesse à la fois le cash disponible, mais également les actions boursières ou encore les propriétés (tout en excluant toutefois les dettes contractées).
Dans le monde on compte désormais 34 millions de millionnaires (en dollars américains soit 877 000 euros), 123 800 personnes avec un patrimoine de plus de 50 millions de dollars et 45 000 personnes qui détiennent plus de 100 millions de dollars.
Comme toujours les plus riches se concentrent aux Etats-Unis, qui comptent 15 millions de millionnaires et 61 300 personnes avec plus de 50 millions de dollars de patrimoine (la Chine est deuxième avec 9 600 millionnaires valant plus de 50 millions de dollars).
Qu'est-ce qu'il reste aux autres ?
Celles et ceux qui ne sont pas dans les 1% se partagent le reste, les miettes. Mais là aussi il y a de sacrées différences puisque selon le rapport de crédit Suisse pour être considéré parmi les 50% les plus riches du monde il suffit d'avoir... 2 815 euros ; et pour être dans les 10% les plus riches il suffit d'un patrimoine de 60 347 euros.
Reste que 3,4 milliards de personnes dans le monde, soit 70% de la population totale, aurait selon Crédit Suisse un patrimoine inférieur à 8 771 euros. 14% de la population est toutefois considérée comme "classe moyenne" en cette année 2015 avec un patrimoine compris entre 43 857 et 438 575 euros selon Crédit Suisse.