Les locataires qui espéraient que Cécile Duflot et sa loi Alur allaient leur permettre de payer moins de loyer seront déçus. La mise en application de cette dernière est reportée de quelques mois car le ministère du Logement est en retard sur son planning. Les loyers ne vont donc pas baisser de sitôt.
Encadrement des loyers
La Loi Alur vise, en théorie, à débloquer un peu le marché de la location dans les « zones tendues », notamment à Paris et dans les autres grandes villes de France où les loyers sont littéralement hors de prix. Jusqu'alors, les propriétaires pouvaient fixer le prix qu'ils désiraient pour la location de leur bien, ce qui entraînait des dérives.
Avec la loi Alur, ça ne sera plus faisable : le loyer sera fixé par la préfecture à partir du loyer médian. Dans le cas de « prestations exceptionnelles » une majoration de 20% de ce loyer sera tolérée.
L'effet devrait être la baisse généralisée des loyers dans ces zones tendues, même si les effets ne devraient pas être rapidement ressentis sur le marché.
La loi Alur retardée
Malheureusement pour les locataires, la loi Alur n'entrera dans sa phase « expérimentale » que plus tard que prévu. Initialement, ce devait être dès le 1er janvier 2015 dans Paris et d'autres villes volontaires... mais le Ministère du Logement a pris du retard.
Selon le ministère, la réglementation n'a pas encore été écrite intégralement ou vérifiée... ce qui va repousser l'entrée en vigueur de la Loi Alur au « premier trimestre 2015 ». Et encore, cette date est la prévision optimiste du gouvernement.
Les locataires ont donc encore quelques mois de galère devant eux.