Les tarifs réglementés du gaz vont bien diminuer au 1er juillet 2019, mais de 6,8% et non pas de 6,7% comme annoncé au départ par le gouvernement. L'information a été confirmée mercredi 26 juin par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et concerne 4,3 millions de ménages français.
Annoncée à 6,7% par le gouvernement en juin, la baisse des tarifs du gaz sera finalement de 6,8%, a-t-on appris de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), mercredi 26 juin.
Une baisse de 6,8% des tarifs réglementés du gaz au 1er juillet
Une bonne nouvelle pour les 4,3 millions de foyers concernés qui verront donc ces nouveaux tarifs réglementés être appliqués le 1er juillet. Pour rappel, ces tarifs de vente d'Engie évoluent d'un mois sur l'autre, en fonction d'une formule basée sur les prix du gaz sur les marchés internationaux, les coûts des infrastructures et de la commercialisation ainsi que diverses taxes.
Cette forte baisse est possible grâce à une autre diminution : celle de 14,4% des coûts d'approvisionnement, elle-même due à une baisse des cours sur le marché du gaz naturel. Une réaction en chaîne qui profite donc aux consommateurs. Selon le projet d’arrêté, la baisse sera de 0,4% en août, stable en septembre, puis de nouveau en recul de 0,5% pour octobre.
Des tarifs réglementés voués à disparaître
L'explication se trouve, selon Engie, du côté du volume de gaz en circulation, plus élevé, tandis que l’hiver s’est révélé assez doux. La demande a donc été modérée, ce qui explique ces baisses de prix, notamment pour le mois de juillet. Pour rappel, les Français ont essuyé une hausse des tarifs réglementés de l’électricité de près de 6% en juin.
S'ils sont aujourd'hui appliqués par Engie actuellement, ces tarifs sont voués à disparaître à terme. En effet, ils ont été jugés contraires au droit européen par le Conseil d'État. Le gouvernement a ainsi prévu de mettre fin aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel de manière progressive, jusqu'au 30 juin 2023. La mesure a été intégrée au projet de loi énergie-climat. Et malheureusement, une nouvelle remontée des tarifs est prévue en novembre (+2,2%) et en décembre (+1,3%).