Après la libération du pays en 1991, la France et le Koweït sont liés par un accord de défense qui veut que la hiérarchie militaire koweïtienne soit formée dans l'Hexagone. Un bon moyen pour écouler aussi du matériel.
En visite à Paris, le cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah a signé plusieurs accords et lettres d'intention pour l'acquisition de matériel militaire, et tout particulièrement de 24 hélicoptères Caracal. Ces unités sont spécialisées dans les missions de sauvetage et le transport de troupes, que ce soit de jour comme de nuit. Ces hélicoptères s'accompagnent de leur missiles air-sol et air-mer.
Caracal
Ce contrat ferme représente un milliard d'euros. Parmi les autres contrats sûrs et certains, il y a également la mise sur pied d'un centre de cancérologie à Koweït, pour 100 millions d'euros. Dans les lettres d'intention, on trouve la création d'un fonds koweïtien abondé à hauteur de 450 millions d'euros qui financera des PME françaises spécialisées dans la haute technologie et la santé. Enfin, deux autres lettres d'intention ont été signées pour du matériel militaire supplémentaire : véhicules blindés légers, maintenance des patrouilleurs.
Syrie
Les deux pays ont aussi convenu de travailler étroitement sur plusieurs dossiers chauds. La lutte contre le terrorisme et « l'extrémisme violent » en fait partie : le communiqué du gouvernement parle d'« assécher et de tarir leurs sources de financement ». Le dossier syrien est également au centre des discussions, il s'agit ici de mettre sur pied une « solution politique qui seule permettra de mettre un terme au conflit en Syrie ».