Pas assez de salariés secouristes en entreprise

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 21 octobre 2015 à 9h50
Formation Secourisme Entreprise
@shutter - © Economie Matin
50 00050 000 décès par an sont dus aux accidents de la vie quotidienne.. dont les accidents du travail.

En France, 60 % de la population n'est pas du tout formée aux gestes de premiers secours, contrairement à nos voisins allemands par exemple où 80 % de la population est formée.

Cela pose un réel problème en entreprise, ou les gestes de premiers secours pour les soins aux personnes, mais aussi la réaction rapide et adaptée à une menace d'incendie, sont déterminants pour la suite. Dans le cas de l'incendie par exemple, il faut se souvenir qu'un feu de poubelle s'éteint avec un verre d'eau dans les premières secondes qui suivent le démarrage des flammes, à cause d'un mégot par exemple, d'un seau d'eau, au bout d'une minute, et... d'un camion-citerne après cinq minutes, si le feu s'est propagé dans la pièce !

Pourtant, toute entreprise de plus de 20 salariés doit compter dans ses salariés des secouristes, et si ce n'est pas le cas, organiser des formations de secourisme (par exemple via www.ofps.fr).

Lors d'une séance d'une demie-journée par exemple, les salariés volontaires apprendront, dans une école du feu, quelle attitude adopter face à un incendie et quel extincteur utiliser sur quel type de feu pour tenter de le neutraliser en attendant l'arrivée des secours.

De même, une autre formation apprendra aux salariés volontaires les gestes qui sauvent, comme la PLS, position latérale de sécurité, et la règle primordiale en cas de problème : Protéger, Alerter, Secourir.

Le fait d'avoir des secouristes formés au sein de l'entreprise, outre l'obligation légale, a par ailleurs un autre avantage de taille : cela rassure les équipes de savoir qu'un ou plusieurs de leurs collègues peuvent leur venir en aide, en cas de problème de santé, ou d'incident, comme donc, un départ d'incendie. Et en terme de management, et de création d'un esprit de cohésion et d'équipe, c'est un atout majeur...

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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