À l'instar du groupe PSA, Renault n'a pas été à la fête durant le premier semestre. Les ventes sont en berne pour la marque au losange, qui peut cependant se féliciter d'avoir misé sur le low cost.
De janvier à fin juin, le groupe Renault a vendu 1,94 millions de véhicules (particuliers et utilitaires). Un volume en forte chute par rapport au même semestre de 2018, puisque les ventes ont chuté de 6,7%. Certes, le constructeur automobile met en avant le fait que ses résultats sont meilleurs que ceux de l'ensemble de l'industrie, dont les ventes ont reculé de 7,1% sur les six premiers mois de l'année. Difficile pourtant de nier que ce bilan semestriel n'est pas mirobolant, à l'image de celui du groupe PSA d'ailleurs.
Le low cost sauve en partie le bilan
Renault a eu le nez fin en misant sur le low cost. Les marques à bas coût du constructeur lui ont permis de limiter la casse au premier semestre : Dacia a vendu 4,5% de véhicules en plus (395 000 ventes), Lada a connu une embellie de 6,8% (199 000 ventes). À l'autre bout du spectre, dans le très haut de gamme, la marque Alpine a écoulé près de 3 000 unités, soit une hausse de 348% ! Mais c'est bien le low cost qui « sauve » le bilan de Renault.
Renault en chute
Ce d'autant que c'est la marque au losange qui a pêché sur la période, avec 1,23 million de ventes, un volume en forte baisse de 11,5%. Renault explique avoir souffert de l'absence de nouveautés au premier semestre, ainsi que du coup d'arrêt des ventes en Iran et des difficultés en Argentine et en Turquie. Le lancement de la nouvelle Clio ainsi que d'un nouveau véhicule électrique en Chine devraient permettre au groupe de redresser quelque peu les comptes, même si les ventes devraient rester dans le rouge.