L’or noir vaut de moins en moins et sa valeur ne va pas augmenter de sitôt. Au contraire, elle pourrait encore chuter voire être divisée carrément par deux par rapport aux prix actuels, 30% moins élevés qu’en juillet. Et non, ce n’est pas un voyant ou un illuminé qui dit ça mais quelqu’un de très sérieux : Murray Edwards, PDG de la compagnie pétrolière Canadian Natural Resources.
Le baril de pétrole continuera de chuter
Tout le monde pensait déjà que le baril à 70 dollars était une limite infranchissable pour le pétrole aujourd’hui… et tout le monde se trompait. Ce lundi 1er décembre 2014 la valeur de l’or noir a encore chuté pour atteindre 67 dollars, avant de remonter légèrement. On n’avait plus connu ça depuis 2009.
Malheureusement pour les producteurs, et heureusement pour les consommateurs, l’OPEP n’a pas décidé de réduire sa production ce qui aurait fait remonter le cours. La tendance, baissière, est donc maintenue et le pétrole pourrait encore chuter. De combien ? Edward Murray a sa petite idée.
30 dollars le baril de pétrole
Selon le PDG de Canadian Natural Resources, le baril de pétrole pourrait voir son prix être divisé par deux assez rapidement… ce qui donnerait le baril de pétrole entre 30 et 40 dollars. Un prix tellement bas que nombre de compagnies pétrolières pourraient voir leurs bénéfices fondre.
Impossible, le baril à si petit prix ? Non. Murray le dit lui-même : « Le baril de pétrole est descendu à 35 dollars en 2008 ». Certes, ce fut pour une très courte période, impossible que le baril se stabilise à ce niveau, mais cela risque tout de même de causer de gros dommages.
D’ailleurs, les premiers effets collatéraux du pétrole pas cher se voient à la Bourse de Paris : Total a cédé à Sanofi sa couronne de première capitalisation du CAC40 ce lundi 1er décembre 2014, après avoir vu sa valeur chuter de 10 milliards d’euros en 3 jours.