En moyenne, un acheteur réalise 20 transactions sur Internet par an et celles-ci s’effectuent principalement à l’occasion d’événements tels que le Black Friday, qui se tiendra le 27 novembre prochain en France, et les fêtes de Noël. C’est donc à cette période de l’année qu’il faut redoubler de vigilance !
Pas assez cher ?
Voici quelques conseils simples pour permettre aux consommateurs d'éviter les arnaques en ligne, dispensés par MarkMonitor, leader mondial dans la protection de marque en ligne. Avant d’acheter un produit présenté comme l’affaire du siècle, mieux vaut en effet s’assurer qu’il n’est pas vendu par un faussaire.
L’entreprise recommande tout d’abord de se méfier comme de la peste des termes « pas cher » ou « rabais » figurant devant un nom ou une catégorie de produits. Ils sont en effet très prisés des contrefacteurs. Il convient d’user de son bon sens et de s’interroger, pour déterminer si l’offre n’est pas trop belle pour être vraie.
Pour cela, pensez à vérifier l'orthographe du nom du site dans la barre d'adresse. Souvent, "les fraudeurs vont acheter un brandname.com mal orthographié, une technique appelée « typosquatting », pour détourner le trafic vers les sites de e-commerce de contrefaçon" explique MarkMonitor.
Faites aussi un tour en ligne sur les rubriques "A propos" ou sur la page «FAQ». Cela vous donnera une idée du sérieux du site internet en question.
Testé et approuvé
Vérifiez également la politique de retour, pour voir si la marque la néglige ou non. Les enseignes sérieuses sont tenues de détailler les conditions de manière très explicite.
Assurez-vous enfin que le revendeur a une bonne réputation en ligne et qu’il n’est pas mêlé à des affaires d’escroquerie. Si en tapant son nom dans Google par exemple s’affichent de nombreux posts de consommateurs floués, passez votre chemin !
Selon les prévisions de la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad), les ventes sur internet devraient connaître une progression de l’ordre de 10% en 2015. Ces estimations tablent sur une nouvelle poussée de l’offre, tirée par le nombre de sites marchands ainsi que sur une nouvelle progression du nombre de cyberacheteurs, dont les effets conjugués devraient permettre au e-commerce français de franchir la barre des 60 milliards.