C'est à partir de mercredi que le prix des billets va augmenter à la SNCF. Et bien au-delà de la simple inflation, puisque l'augmentation sera de 2,6%. C'est pratiquement neuf fois plus que la hausse des prix en 2014 !
Plus que l'inflation
Évidemment, cette hausse des prix des billets, qui interviendra un 31 décembre et non pas le 1er janvier comme c'est l'habitude, n'est pas sans provoquer quelques remous. La période économique est difficile pour les voyageurs-consommateurs, à qui la SNCF aura bien des difficultés pour expliquer cette augmentation.
La majoration des prix ne touche que certains billets, ceux passés sans réservation pour les TER et Intercités, ainsi que pour les TGV et Intercités à réservation obligatoire. Ce sont donc les billets qui sont déjà les plus chers qui seront touchés par cette hausse de 2,6%. Ceux qui bénéficient de cartes de réduction, les abonnés forfaitaires, ou encore les abonnements TER ne sont pas concernés, tout comme les billets TGV Prem's — dont les volumes mis sur le marché vont augmenter, promet-on à la SNCF.
Les voyageurs du quotidien touchés
L'argent généré par cette majoration des prix va permettre, assure la SNCF, d'acquérir de nouvelles rames et offrir « davantage de services aux voyageurs ». Une hausse rendue nécessaire pour améliorer la qualité de service offerte aux voyageurs, explique également le secrétariat aux Transports, qui avait pourtant refusé une augmentation en 2014.
Du côté des voyageurs, on critique bien évidemment la décision : « Ce sont les voyageurs du quotidien, ceux qui utilisent le train pour aller travailler, qui font les frais de cette augmentation », dénonce ainsi l'Avuc, qui pointe du doigt les fermetures de guichets, la disparition des contrôleurs de train et les suppressions des dessertes.
