On s'attendait à 1,5%… Le marché automobile en France devra finalement se contenter d'une hausse très limitée de 0,3% du nombre d'immatriculations neuves en 2014, d'après le décompte du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
L'espoir du 1,5%
L'organisme comptait pourtant sur 1,5% de hausse, mais la fin de l'année a montré des signes d'essoufflement inquiétants. Le mois d'octobre a été le pire enregistré depuis 1993, et sur décembre, la chute est de 6,8%. Autant dire que l'optimisme relatif qui était celui des professionnels s'est émoussé.
2014 signe toutefois une première hausse depuis quatre ans (2013 a été à cet égard particulièrement mauvais, en enregistrant son niveau le plus bas depuis 15 ans). Sur l'année, 1,8 million de véhicules neuf ont été immatriculés. Toutefois, avec de tels chiffres pour la fin de l'année, 2015 ne débute pas sous les meilleurs auspices.
Renault tire son épingle du jeu
Tout n'est pas totalement noir. Ainsi, la stratégie de Renault a payé : le constructeur français qui a misé sur le low cost voit son nombre d'immatriculations augmenter de 6,8% (Dacia s'est montré particulièrement actif). PSA Peugeot Citroën doit se contenter d'une croissance de 1,6%, mais dans le contexte très déprimé du marché français, cela ressemble presque à une performance. Attention cependant, le groupe a flanché de 9,6% sur décembre.
Pour les constructeurs étrangers, les voyants sont dans le rouge de 3,8% dans l'ensemble. Nissan s'en tire bien avec une hausse de 8,8%, mais GM trébuche lourdement de 19,4% et Hyundai, qui nourrit pourtant de grandes ambitions, a perdu 23,4%.