La situation économique de la zone euro est bien moins brillante qu'aux États-Unis. La Banque centrale européenne et la Réserve fédérale vont mettre en place des stratégies opposées qui vont renforcer le dollar et affaiblir un peu plus l'euro.
La croissance du PIB en zone euro a été moins élevée que prévue au troisième trimestre. Avec 0,3% entre début juillet et fin septembre pour l'ensemble des pays de l'euro, la zone fait en effet moins bien que l'évaluation des analystes qui s'établissait à 0,4%. Au second trimestre pourtant, la croissance avait été de 0,4%.
Croissance
La France et l'Allemagne sont dans les clous des pronostics avec 0,3% pour chaque pays. Mais d'importantes économies de la zone euro ont déçu, comme la Finlande (-0,6%), le Portugal (0%) ou encore l'Italie (+0,2%). De fait, ces résultats vont pousser la BCE à poursuivre et amplifier le mouvement de rachats d'actifs, et va envisager une baisse supplémentaire de son taux de dépôt, actuellement de -0,2%. L'objectif est de forcer les banques à prêter de l'argent qui dort dans les coffres.
Taux
La situation est complètement inversée aux États-Unis, où la croissance est forte et le marché de l'emploi toujours aussi actif. La Fed devrait donc augmenter ses taux directeurs, ce qui aura pour effet d'augmenter encore le coût du dollar face à l'euro.