L'UFC-Que Choisir a décidé de s'attaquer aux contrats signés entre la SNCF et le STIF (le Syndicat des transports d'Ile-de-France) d'une part, et entre la RATP et le STIF d'autre part. L'action est mené auprès du tribunal de Paris.
L'association de consommateurs reproche aux sociétés de transports publics de se montrer très légères concernant les remboursements dus aux usagers lors des retards répétés. « Loin d'un droit au remboursement automatique en cas de retards récurrents, ce contrat se cantonne à un droit discrétionnaire du président du STIF et celui du transporteur d'accorder en cas de 'situation inacceptable', sur une période exceptionnellement longue, appréciés par leurs seuls soins, un droit à un remboursement 'limité à la valeur d'un demi abonnement mensuel par abonné et par année civile », explique l'UFC-Que Choisir.
Remboursement
On est très loin d'un dispositif de remboursement automatique prôné par l'association. En cette période électorale (les Régionales débuteront le 6 décembre), UFC-Que Choisir veut faire pression sur les candidats pour qu'ils s'engagent à exiger des sociétés de transport « une baisse automatique du prix de l'abonnement pour le mois suivant », si jamais l'usager a souffert de retards répétés sur sa ligne de prédilection.
Ponctualité
Pour donner un exemple du problème de ponctualité des transports, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, une enquête de l'association avait calculé un taux de retard (plus de 6 minutes) de 77% pour les TER. En Ile-de-France, le taux de ponctualité est de 88,5% l'an dernier.