La start-up Uber offre des services de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) et est au centre des critiques dans de nombreuses villes du monde. Mais pour se défendre de défier la loi Travis Kalanick, son PDG, met en avant le fait que le groupe a créé des emplois, en particulier des emplois de chauffeurs. Sauf que ces emplois Uber pourrait avoir en tête de les supprimer... et de remplacer ses chauffeurs par des véhicules automatisés.
La course aux véhicules automatisés intéresse Uber
La première voiture autonome a été créée par Google, la Google Car, mais nombre de constructeurs automobiles sont sur les rails pour développer ce qui promet d'être le futur des voitures : les voitures automatisées sans conducteur (ou tout au moins avec une conduite fortement assistée).
Mais la prochaine entreprise à être intéressée par la chose serait Uber, selon une information de TechCrunch confirmée par un post sur le blog officiel de la Start-up américaine. Car le groupe, valorisé 40 milliards de dollars, aurait fortement investi dans une usine à Pittsburgh afin de développer une flotte de véhicules automatisés.
Uber veut remplacer ses chauffeurs par des robots
Si le développement n'est sans doute pas près d'aboutir Uber aurait employé les grands moyens : pas moins de 50 ingénieurs de l'Université de Carnegie Mellon et du Centre National d'Ingénierie Robotique auraient été embauchés par le groupe de VTC pour le développement de sa propre voiture automatique.
Cela confirme le projet de Travis Kalanick qui a toujours eu en tête de remplacer les chauffeurs d'Uber par des voitures automatisées (et ainsi ne pas avoir à les payer). En mai 2014 déjà, lors d'un entretien avec le site Re/Code, le PDG d'Uber mettait en avant son intérêt pour les voitures automatisées façon Google Car afin de les intégrer à sa flotte.
But de la manœuvre : réduire les coûts des trajets chez Uber en supprimant le salaire des chauffeurs... et comment on supprime le salaire des chauffeurs ? en supprimant les chauffeurs bien entendu.