Il faut bien financer une éventuelle candidature aux Jeux olympiques, entre autres... Le Conseil de Paris, poussé par Anne Hidalgo et une majorité socialiste, vient de voter l'augmentation de la taxe de séjour acquittée par le secteur hôtelier. Il étend également cette taxe aux locations saisonnières comme les meublés et les chambres d'hôtes.
Si vous trouviez le prix des hôtels parisiens déjà élevé, vous n'avez encore rien vu !
La taxe de séjour du secteur hôtelier augmente
Profitant d'une modification de la législation en vigueur, le Conseil de Paris, poussé par le maire de Paris et une majorité socialiste, vient de voter l'augmentation de la taxe de séjour dans les hôtels de la capitale. Cette taxe, acquittée par le secteur hôtelier, se répercute directement sur le prix des chambres pour les clients. Attention, ça va piquer !
Les palaces et 5 étoiles restent les plus taxés
Concrètement, le Conseil de Paris a augmenté cette taxe de 3 et 4 euros pour les cinq étoiles et les palaces, au lieu de 1,50 euro jusqu’alors. La taxe des hôtels 4 étoiles a quant à elle augmenté 75 centimes d’euro, passant de 1,50 à 2,25 euros. Pour les 3 étoiles, la taxe passe de 1 euro à 1,50 euro. Et enfin celle des 2 étoiles augmente de 12 centimes, passant de 78 à 90 centimes d’euro.
80 millions d'euros de recettes espérées
Mais ce n'est pas tout. Alors que le secteur hôtelier était le seul à payer cette taxe, le Conseil de Paris vient de l'étendre également aux meubles et aux chambres d'hôtes. Bref, aux locations saisonnières de type AirBnB. L'instance parisienne veut ainsi permettre "à la Ville de Paris de faire appel aux professionnels de location en ligne pour collecter la taxe de séjour" peut-on notamment lire. L'augmentation de cette taxe devrait faire passer les recettes de 40 millions à 80 millions d'euros.