Google est à la pointe en matière de véhicules sans chauffeur. Le moteur de recherche planche depuis des années sur les technologies nécessaires à la conduite autonome, et l’entreprise fait circuler des prototypes sur les routes californiennes.
Mais il manque à Google deux choses pour faire en sorte que le marché sorte de l’état de test : d’une part, que les obstacles juridiques soient levés, et ça c’est du ressort d’un fort lobbying actuellement en cours ; et de deux, que l’entreprise web dispose des capacités de production et de distribution digne de celles d’un constructeur automobile. Or, de cela, Google n’a rien.
Partenariat
C’est pourquoi la société va mettre en place des partenariats plus ou moins approfondis avec des constructeurs. Le premier du genre pourrait bien être avec Ford, qui possède évidemment une grande expertise en matière de production et de distribution. Les deux groupes pourraient même créer une joint-venture, une co-entreprise qui, du côté de Ford, permettrait de dégager tous les problèmes relatifs à la légalité sans engager directement le constructeur.
Système d’exploitation
Google conserverait de son côté la possibilité de signer des accords avec des concurrents de Ford. À l’instar d’Android fourni gratuitement aux constructeurs de smartphones, Google voudrait livrer son système à qui le souhaite sans frais ou presque. Une annonce devrait être faite par les deux entreprise début janvier, durant le salon de l’électronique grand public CES.