Que faire des cabines téléphoniques ? L’âge d’or de ces équipements est définitivement du passé et les opérateurs ne font bien souvent pas dans le sentimental au moment de décider de leur sort.
Ainsi, en France, Orange a obtenu le feu vert de la loi Macron pour disposer des quelques 65 000 cabines téléphoniques sur le territoire. L’opérateur va les supprimer tout simplement, arguant qu’elles ne sont plus d’usage pour grand monde ; en échange, l’entreprise s’est engagée à améliorer la couverture mobile de 4 000 communes.
L’exemple new-yorkais
Rien de tout cela à New York : le maire de la ville, Bill de Blasio, a fait de sa promesse de campagne de 2014 une réalité : recycler 7 500 cabines téléphoniques en points Wi-Fi. La première d’entre elles est apparue en ce début d’année. Elle offre un accès à internet gratuit pour les passants et les touristes, des ports USB pour la recharge de smartphones et de tablettes, ainsi qu’un écran tactile pour permettre de surfer même sans appareil mobile.
Revenus
Ces transformations ont évidemment un coût ; mais la mairie de New York compte bien revenir dans ses frais et même gagner de l’argent. Dans les douze prochaines années, cette activité originale pourrait générer 500 millions de dollars grâce aux contrats publicitaires… Il faudra toutefois mettre les cabines régulièrement à jour : la technologie avance à pas de géants et même les bons vieux ports USB commencent à se faire vieux.