Vous pensiez qu'avec les beaux jours et le printemps qui arrive les choses se seraient calmées ? Vous aviez tout simplement tort. Car les routiers, eux, sont toujours remontés contre les patrons et le gouvernement et réclament toujours une hausse de salaire. Alors ils ont annoncé que si rien ne change d'ici le 15 mars 2015, les grèves et les blocages vont recommencer. Pour le plus grand plaisir des automobilistes, bien entendu.
Les négociations font "plouf"...
Ce mardi 3 mars 2015 les routiers se sont à nouveau fait entendre. Ils ont rencontré le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidaliès, mais rien n'a été conclu. Du coup le dossier augmentation des salaires est au point mort. Ou presque.
Selon les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC et CFE-CGC), le secrétaire d'Etat va "faire remonter les doléances à Mme Royal". Une manière comme une autre de passer la patate chaude à quelqu'un d'autre. Mais les routiers ne sont pas dupes : "cela ne nous suffit pas" ont-il déclaré.
Ils cherchent toujours un accord salarial avant le 15 mars. Sinon ça va barder.
Et les routiers font "Grrrr"
Les négociations sont donc tombées à l'eau pour l'instant et les menaces commencent. Ce mardi 3 mars 2015 les syndicats ont été clairs sur le sujet : s'il n'y a pas d'accord avant le 15 mars 2015 il va y avoir de nouvelles grèves. Et de nouveaux blocages. Pour une durée indéterminée.
" Quoi qu'il arrive, tant que les négociations n'auront pas repris, notre mouvement d'action est maintenu" a déclaré Patric Clos de Force Ouvrière. Et comme le sentiment des routiers est que le gouvernement aimerait bien ne pas s'en mêler, difficile que les négociations reprennent.
Donc il est fort possible qu'à partir du 15 mars ce soit la galère sur les routes de France.