Le ministre du Travail a réagi aux chiffres catastrophiques publiés mercredi par Areva. François Rebsamen a promis qu’il n’y aurait pas de licenciements. Cependant des suppressions de postes sont à envisager.
L’Etat s’engage sur le dossier Areva.
L'Etat actionnaire à 87 % d'Areva
Réagissant à la publication des mauvais résultats du groupe nucléaire, François Rebsamen a promis aux salariés qu’il n’y aurait pas de licenciements. Actionnaire à hauteur de 87 % du groupe Areva, l’Etat s’engage ainsi à ce qu’aucun employé ne soit remercié, pour cause de mauvais résultats économiques.
Une perte de 5 milliards d'euros
Pour autant, et à l’heure où Areva subit une perte record de 5 milliards d’euros, les suppressions de postes ne sont pas à exclure. Affirmant ne pas être informé d’un plan social au sein du groupe, le ministre du Travail a promis suivre le dossier de près. Supprimer des postes reviendrait dans les faits à ne pas remplacer des départs à la retraite. Ainsi, dans l’usine Areva de la Hague, 100 départs à la retraite ne seront pas remplacés en 2015.
Des départs volontaires à venir ?
Et bien que le gouvernement déclare vouloir redresser la barre du navire Areva à la dérive, le directeur général du groupe est bien moins optimiste. « Nous ferons tout pour que, s’il doit y avoir des départs, ils se fassent sur la base du volontariat » a précisé Philippe Knoche. Affaire à suivre…