La branche énergie d'Alstom étant maintenant dans le giron de General Electric, le nouveau propriétaire a la main lourde avec une restructuration qui va toucher 6 500 emplois en Europe.
C'est en Allemagne et en Suisse où GE compte supprimer le plus de postes : respectivement 1 700 et 1 300 emplois sont menacés. En France, le groupe américain va procéder à un plan de 765 départs, sur un effectif de 9 000 employés. Le siège de Levallois ainsi que les activités « grid » (réseaux électriques) seront les plus touchés.
Belfort
Soulagement en revanche à Belfort, le site historique de l'activité énergie d'Alstom, sera lui épargné. Un porte-parole de GE l'assure : « En France, le site de Belfort ne sera pas touché, ni les activités dans les énergies renouvelables ». Par ailleurs, General Electric martèle son engagement de créer 1 000 emplois nets en France d'ici 2018.
Départs volontaires
En ce qui concerne la vague de licenciements prévus sur les sites français, « les consultations avec les comités d’entreprise démarrent aujourd’hui et le processus s’étendra sur deux ans. Nous avons pris des engagements de reclassement et les suppressions de postes se feront essentiellement par départs volontaires ».
Parmi les activités les plus touchés, les ressources humaines, les services juridiques, ainsi que la communication risquent d'être particulièrement ciblés.