L'Inde est un immense marché qui s'ouvre de plus en plus au monde, et la France compte bien y écouler ses produits… et notamment le Rafale. L'avion de combat, dont les ventes à l'internationale décollent enfin, reste toutefois bien loin de faire partie de l'arsenal militaire de New Delhi.
François Hollande, accompagné d'une délégation française, comptait bien finaliser la vente à l'Inde de 36 Rafale pour un montant estimé à 5 milliards d'euros. Paris discute avec New Delhi depuis janvier 2012 sur ce dossier, qui reposait auparavant sur… une centaine d'hélicoptères Eurofighter. Mais ce sont désormais les avions de combat du consortium Dassault, Safran et Thales qui intéressent le gouvernement du pays.
Contrat
Le président de la République entendait emporter le morceau lors de sa visite officielle, mais rien n'est simple avec l'Inde. Ce lundi 25 janvier, les deux pays ont annoncé la signature d'un « accord intergouvernemental » pour ces avions, ce qui ne signifie pas encore une vente ferme. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, se veut optimiste : il annonce en effet que « seuls les aspects financiers restent à discuter » — mais évidemment, on sait que ce sont les plus importants !
Quelques jours
Il indique aussi que « ce sera terminé rapidement ». La présidence de la République évoque de son côté un délai de « quelques jours » pour la finalisation de l'accord. Plus prudemment sans doute, Dassault parle lui de « quatre semaines ». Il faut dire que le montant du contrat est désormais du ressort des industriels, plus celui des gouvernements.