Ce serait une mini révolution pour de nombreuses professions paramédicales. La conférence des présidents d'université propose que les masseurs-kinésithérapeutes, les infirmiers, les aide-soignant, les diététiciens et d’autres soient désormais formés à l'université.
Médecis et infirmiers, tous à la fac
Actuellement, la formation aux métiers paramédicaux (on peut ajouter à la liste notamment les diététiciens, les auxiliaires de puériculture, les pédicure-podologues, les ostéopathes, les opticiens) se déroule, au moins en partie, dans des écoles ou des instituts, publics ou privés, comme l’explique un article du journal Le Monde.
Seules les quatre voies traditionnelles (médecine, pharmacie, dentaire et maïeutique), ainsi qu’orthophonie et orthoptie, se déroulent entièrement à l’université. Et si tout ce petit monde se retrouvait sur les bancs de la fac, dans des formations évidemment distinctes mais avec des points de convergence entre elles ? Voilà l'idée plutôt novatrice de la CPU.
Des cours communs ?
Elle pense en effet que des cours de santé publique, d’épidémiologie, d’anatomie, de physiologie, de questionnement éthique, de sensibilisation à la coordination des soins par exemple pourraient être dispensés à la fois aux étudiants en médecine et aux étudiants aspirant à intégrer une profession paramédicale. Pas bête !
Il faut, dit la CPU, "décloisonner ces métiers qui se connaissent peu et permettre une meilleure collaboration entre les équipes par la suite".
Pour les étudiants, cela serait très intéressant sur le plan financier puisque l'inscription à la fac coûte bien moins cher (256 euros) que de rejoindre un institut privé ou public aux frais souvent très élevés. En plus, ils bénéficieraient du statut étudiant, avec toutes les facilités que cela suppose en termes d'accès à la culture et aux transports.
Et si les patients, à terme, y gagnaient aussi ?