Après des années passées à essayer de vendre sans succès le Rafale, Dassault et l’État français voient s’empiler les bons de commande. Le Qatar a acheté 24 avions de combat, avec les armements qui vont avec. De quoi intéresser de nouveau d’autres pays…
C’est l’émir du Qatar, le Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, qui a transmis ce mercredi 29 avril la bonne nouvelle à François Hollande. Le contrat sera signé à Doha le 4 mai, en présence du président français, de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et des dirigeants de Dassault Aviation.
Victoire de Dassault et de Paris
En plus de 24 Rafale, le Qatar achète également des armements (missiles ai-air, bombes guidées…). De quoi remplumer des caisses déjà bien pleines et occuper les lignes de production de Dassault, bien occupées par la livraison des 24 Rafale pour l’Égypte et les 36 avions du même type pour l’Inde. Il s’agit du troisième succès commercial de l’avionneur, s’est enorgueilli François Hollande.
Les premières livraisons débuteront mi-2018. Il s’agit, pour l’armée qataris, d’un vrai changement stratégique car cela double tout simplement sa flotte, composée actuellement de 12 Mirage 2000-5 datant de 1995.
La France, second plus grand vendeur de matériels militaires
Quant à la France et son industrie de l’armement (derrière Dassault, il y a aussi une myriade de sous-traitants), elle poursuit un chemin étincelant depuis le début de l’année. Au cabinet du ministère de la Défense, on explique viser les 15 milliards d’euros de ventes de matériels militaires, ce qui placerait le pays à la seconde place derrière les États-Unis.